Les vicissitudes de l'amour

*17*

Coucou les amoureux de la lecture !

Trèeees désolée pour ce retard 😭

Je promets que je vais bien me rattraper in sha Allah !

Bonne lecture mes amours !

******

Narratrice externe :

Quel sentiment autre que l'amour pourrait nous faire paraître ridicules et souvent même timbrés. Si pour certains, nous ne devons guère être jaloux si nous aimons notre partenaire et lui faisons confiance, pour d'autres la jalousie est une belle preuve d'amour.

Toutefois, l'on peut bien aimer sans être jaloux. Ce n'est pas son cas à elle.
Ouleymatou est entrain de tout casser dans sa chambre après le départ de son époux, sa furie était devenue incontrôlable pour elle.

Elle ne voulait même plus voir cette aide soignante en peinture. Elle sortit de sa chambre pour aller se servir un verre d'eau, histoire de se calmer et elle croisa celle qui est, présentement, la cause de tous ses malheurs.

_ Madame Fall, comment allez vous ?

_ Vous voulez vraiment savoir comment je vais ? JE VAIS MAL ! Et cela depuis que je vous ai vu hier. Dites moi, mademoiselle Gassama, vous êtes une aide soignante ou une pute ?

Dialika en étant scandalisée.

_ Je ne vous permets pas de vous adresser comme ça à moi, madame Fall. Ce n'est pas parce que je danses dans une tenue sexy que vous avez le droit de me traiter de pute. Et puis, tant que je fais mon travail comme il le faut, ce que je fais ou non de mes heures perdues, ça ne vous regarde pas ! Je n'ai aucune....

_ FERMEZ LA ! Oh que si, ça me regarde. Vous pensez que je ne sais pas à quoi vous jouez ? J'ai vu clair dans votre jeu. Vous êtes une voleuse de mari !

_ Pardon ? Lance une Dialika choquée.

_ Vous m'avez bien entendu. Vous voulez séduire mon mari. Osez dire que vous n'étiez pas au courant qu'il serait à la soirée hier. Vous avez fais vos magouilles et vous vous êtes assurée qu'il serait là-bas pour pouvoir danser devant lui ou devrai je plutôt dire, faire la pute devant lui.

_ Mais vous êtes complètement chtarbée, ma parole !

_ Je suis chtarbée oui et je suis chtarbée de mon mari. Et croyez moi, si vous ne vous tenez pas loin de lui, si jamais vous essayez de me le prendre, je ne donnerai pas cher de votre peau. Allez jeter votre dévolu ailleurs. Fi mouss dou fi nanei niekh ( vous n'allez rien récolter ici )

Dialika n'en revenait pas qu'elle lui parle de la sorte. Elle avait certes senti depuis le début qu'elle ne la portait pas dans son cœur, mais elle avait commencé à être sympathique avec elle alors elle ne comprenait pas ce qui a bien pu se passer. Juste parce qu'elle a dansé dans une tenue sexy devant son mari qu'elle la taxe maintenant de pute et de voleuse de mari, elle en était sidérée.

_ Votre mari ne m'intéresse pas madame. J'étais plus choquée que vous quand je vous ai tous les deux vu à la soirée d'hier. Sachez une chose, je n'ai même pas le temps de m'adonner à ces bassesses dont vous me parlez. J'ai plus important à faire. Je ne penses qu'au travail et je sais bien distinguer le professionnel du personnel.

_ Vous êtes une véritable trafiquante de personnalité. Quand je vous ai vu pour la première fois, j'ai automatiquement su que votre mission c'est de nous séparer mon mari et moi.

_ vous faites fausse route madame. Et excusez moi, avec tout le respect que je vous dois, j'ai beaucoup mieux à faire que de me chamailler avec vous. J'ai une patiente dont je dois aller prendre soin.