Ce soir là, en regardant les étoiles...
Ce soir là, en regardant les étoiles j'ai compris,
J'ai compris que tu n'es jamais parti, que tu es resté malgré les obstacles, les difficultés, malgré la mort, tu as toujours demeuré dans mon cœur et que tu y restera.
J'ai compris que les souvenirs passés ensemble n'étaient pas perdus et qu'ils continueraient de briller comme comme un feu au beau milieu de la nuit dans ma mémoire. Ils seront ma roue de secours, celle a laquelle on s'accroche pour ne pas noyer afin de continuer la tache que tu as toujours faite à la perfection de ton vivant.
Je sais que ce ne sera pas pareil, que je ne pourrais plus caresser tes poils pour me rassurer, que tu ne me feras plus rire en mangeant tes croquettes n'importe comment mais je te promets que je ne garde que les meilleurs souvenirs.
Le temp a bien passé depuis notre première rencontre chez cette grande-tante que je haïssais, tu étais couvert d'égratignures alors que tu ne devais pas avoir plus de deux mois. Tu m'as supplié de te sortir de cet enfer par ton regard bleu profond dont tu tient ton nom : Abyss. Je n'ai pas hésité une seule seconde; j'ai protesté devant ma ma grande tante pour savoir pourquoi un pauvre chiot innocent était battu de la sorte. Je me souvient encore des mots si violent qu'elle a prononcé : « jamais je ne pourrais aimer un chien responsable de la mort de sa mère ».
Or tu n'est pas responsable de la mort de coquelicot. Elle t'as sauvé des griffes d'une meute de chien errant, c'était une bonne mère, j'espère que là où tu est tu as pu la retrouver.
Depuis ce jour on ne s'est jamais quitté, du moins, le moins possible. Tu te rend compte que j'ai passé plus de la moitié de ma vie avec toi ?
J'avais réussi à ne pas pleurer parce que tu n'aimais pas quand je pleurais alors j'avais retenu mes larmes, mais maintenant ce n'est plus possible.
Je pleure, tu me manque Abyss. Jamais je ne t'oublierais.
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