Chapitre 9 : les vacances

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Le lendemain matin, ce fut Rose, de mauvaise humeur, qui réveilla les trois jeunes filles qui s'étaient endormies sur un jeu de cartes moldu que Lune avait amené. Elles avaient à peine dormi et manifestement, avait empêcher de dormir Rose.

Elles descendirent manger et ne firent que bailler pendant au moins dix bonnes minutes. Ginny leurs demanda si elles avaient bien dormi et la réponse fut un gloussement de la part des trois premières année et un grognement du côté de Rose.

- J'en déduis que vous n'avez pas dormis ?

- Si, mais pendant quatre heures.

Et re gloussement chez les jeunes filles... Elles furent enfin réveillées lorsque tout le monde se retrouva sous un vent glacé devant le chaudron baveur. Ils en profitèrent pour croiser Harry qui buvait un verre de bieraubeurre avec Ron et Neville. Les adultes discutèrent pendant à peu près trente minutes puis ils allèrent acheter une nouvelles robes pour Jeanne. Lorsqu'ils arrivèrent devant une boutique ou il y avait inscrit sur l'enseigne : Madame Guipure, prêt à porter pour mages et sorciers. Ils rentrèrent, donnèrent une robe pour que Madame Guipure puisse prendre les mesures et allèrent faire un tour en attendant que la robe soit prête.

Les boutiques défilèrent devant elles tandis que les six filles se baladaient dans le chemin de traverse. Elles passèrent dans une ruelle ou un très beau jeune homme blond avec une magnifique coiffure et des yeux du même bleu que ceux de Lune mais en plus profond venait d'apparaitre avec, dans la main, un bâton avec un cristal bleu au bout. Il était habillé avec une tunique verte et une cape ample qui était attachée par une broche représentant deux mains tenant une bougie. Il semblait perdu et on aurait dit qu'il n'avait pas dormis où manger depuis plusieurs jours. Dès qu'il vit la petite troupe, il accouru vers eux et demanda, avec un accent indéfinissable qui n'était ni écossais, ni britannique mais un mélange des deux :

- Bonjour, excusez-moi de vous déranger mais est-ce que vous sauriez ou est ce qu'on est ?

- Oui, on est au chemin de traverse.

- Euh, ça va vous sembler bizarre mais pourriez-vous me dire dans quelle ville ?

- A Londres bien sûr ! lui répondit Hermione, étonnée que quelqu'un ne puisse savoir dans quelle ville il était.

- Enfin ! J'ai enfin trouvé la bonne face du cristal ! Moi qui pensait que je devrai retourner à Havenfield demander de l'aide à Sophie et Dex ! Est-ce que vous pourriez m'indiquer un endroit où je pourrai me loger ?

- Oui, il y a une auberge là-bas, au coin de la rue.

Hermione contredit sa belle-sœur en disant qu'ils n'acceptaient pas les mineurs seuls là-bas.

- Ne vous inquiétez pas pour ça, j'ai un talent de persuasion inimaginable même si je n'aime pas beaucoup l'utiliser. Au revoir et merci. Oh, une dernière chose, est ce que vous sauriez ou habitait un certain Ethan Wright et sa fille ?

- Non désolée.

Sur ce, il s'en alla dans la direction indiquée par Ginny.

- Il était bizarre ce garçon, non ?

- Oui.

Elles retournèrent chercher la robe de Jeanne et rentrèrent au 12 square Grimaud. Une fois arrivée, Jeanne, Lune et Léna allèrent dans la chambre de cette dernière qui taquina gentiment Lune car, elle avait remarqué qu'elle était devenue rouge pivoine lorsque le blond était venu leurs parler.

- Il était beau le garçon, n'est-ce pas Lune ?

- Hein ? Euh non.

- J'avoue, moi aussi je le trouve beau.

- Bon, d'accord il était magnifique avec ses yeux irrésistibles et sa coupe incroyablement bien décoiffée.

- Bon dit le clairement que tu es en crush sur lui.

- Ouuuuuh, j'en connais une qui est jalouse...

Jeanne sauta sur Léna, qui tomba en arrière et cassa le vase qui était posé sur la commode - un cadeau des Dursley que Harry et Ginny détestaient, accessoirement - Ginny demanda si tout allait bien en haut et Jeanne répondit que oui. Les deux cousines se relevèrent, cachèrent le vase sous l'armoire et décidèrent d'accuser le chat si on leur demandait ce qui c'était passer.

Tout à coup se fut Lune qui tomba à terre et qui, lorsqu'elle se releva, avait les yeux vides. Léna descendit en courant chercher sa mère et Jeanne retint Lune dans la chambre. Hermione arriva en pensant que les filles lui avaient préparer une surprise et se retrouva à gérer une fille qui se faisait contrôler. Dès l'instant où Léna rentra dans la pièce Lune arrêta d'être mutique et ordonna de savoir qui avait dit à la professeur McGonagall ce qui s'était passer le soir d'Halloween. Personne ne répondit et Lune dit :

- Si vous ne voulez pas que la ministre de la magie subisse la même chose que sa fille, vous avez intérêt à me dire ce que vous savez.

- D'accord, c'est moi. La professeure McGonagall m'a interrogé lorsque j'étais à l'infirmerie et que Mme Pomfresh lui a dit que j'avais une jambe déboitée et une plaie à l'épaule qui s'était infectée. Je n'ai rien dit mais après, elle m'a fait boire du véritaserum et j'ai tout raconté et après, j'ai dit que si elle ne me croyait pas, elle n'avait qu'à demander à Harry, Jeanne ou Lune.

- Ah, elle veut jouer à sa la vieille McGo, et bien elle va voir ce qu'elle va voir. Vous, vous êtes ministre de la magie, non ? Interdisez l'utilisation du véritaserum sur les mineurs sans votre autorisation.

- D'accord mais...

- Il n'y a pas de mais, si dans deux semaines il n'y a aucun changement, je fais quelque chose à l'une de vous trois.

Et Lune s'évanouit de nouveau, signe qu'elle était redevenue elle-même. Hermione retourna au ministère le lendemain sous prétexte qu'elle avait une "urgence" à régler.

Trois jours plus tard, le soir de noël, au pied du sapin se trouvaient une montagne de cadeaux. Il y avait aussi toute la famille Weasley dont Charly qui était venu de Roumanie pour l'occasion. Même Lune avait ses cadeaux posés au pied du sapin. Il y avait, bien sur les célèbres pulls de Molly et d'autres cadeaux de fans pour Ron, Hermione, Ginny et surement Harry. Lune avait reçu des dessins, des petits mots et des bricolages des enfants de l'orphelina. Molly et Arthur avaient tenu à préparer le repas et c'était un vrai festin.

Quelques jours plus tard, le 29 décembre, Léna, Rose, Ginny, Jeanne et Hermione avaient fêter l'anniversaire de Lune avec un grand gâteau et des bonbons.

Deux jours plus tard, il y eut le nouvel an et, avec lui, un autre repas. Autant dire que les jeunes filles ne mangèrent plus jusqu'au retour à Poudlard, prévu le 8 janvier.

Dans le Poudlard Express, Léo Williams s'installa avec les trois amies dans le compartiment le plus au fond du train. Ils discutèrent de leurs vacances puis regardèrent le paysage jusqu'à ce qu'il pose une question imprévue :

- Dites, les filles, j'ai une question.

- Oui ?

- Vous savez, le soir d'Halloween, et bien je voudrais savoir ce qui s'est vraiment passer. On m'a dit que tout était normal et que j'avais trop bu de jus de citrouille mais je suis sûr qu'il s'est passé quelque chose de grave mais je n'arrive pas à m'en souvenir. Alors, s'il vous plait, dites-moi la vérité : Qu'est ce qui s'est réellement passé le trente et un octobre au banquet d'Halloween ?

- Euh...

Les trois amies se regardèrent, prises de court. Elles décidèrent de dire la vérité, persuadées qu'ils ne les croiraient pas, mais l'inverse se produisit. Il leur était reconnaissant de leur avoir dit ce qui s'est passé.

- Merci de m'avoir dit la vérité, je vous promets que je ne dirais rien à personne, qui d'autre est au courant ?

- La professeur McGonagall, ma mère et la professeur Slither.

- Merci.

Le train arriva à destination et la discussion s'arrêta au moment où les jeunes adolescents descendirent du train.

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