Les malaises

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Cela fait déjà une semaine qui s'est écoulé. Je vais enfin rencontrer la mystérieuse voisine pour de bon. Je ne dis pas ça car j'ai pensé à ça toute la semaine, mais simplement car elle semble avoir un côté plus mystérieux.

-On y va! s'écrit ma mère, s'apprêtant à descendre les marches.

Nous traversons donc la haie pour traverser chez nos voisins. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai un fin mal de gorge ; sûrement rien de spécial..

Plus tard

Ding, dong!

-Bonjour! dit la femme qui avait l'air d'être la mère de la jeune fille, en ouvrant la porte d'entrée.

-Bonjour, Jeanne, répondit ma mère.

-Entrez, entrez.

Nous rentrons donc dans leur vaste demeure. Dans cette maison, il y a une vingtaine de plantes de toutes sortes petites et grandes, une énorme salle à manger et une cuisine très moderne. Tout d'un coup, je vois une certaine fille, qui a l'air d'être Livia. Elle a les cheveux blond clair, des yeux bleus étincelants et un magnifique visage. La fille sursaute en me voyant et met son capuchon rapidement avec son épais cache-cou noir qu'elle avait en dessous du menton.

-Aller viens, ne sois pas timide! dit sa mère en parlant à celle-ci.

Elle avance donc lentement vers moi et ma mère, son regard plongé vers le sol.

-Salut, dit-elle, les yeux toujours plantés sur le bout de ses pieds.

-Salut...dis-je.

-Je vais vous laissez, Léo, j'ai des tâches à faire chez nous, dit ma mère.

Puis, ma mère s'en alla. Ensuite, Jeanne, la mère à Livia, est partie car elle avait supposément aussi des tâches à faire. Pendant quelques minutes, il y avait un malaise ; Livia le regard toujours plongé vers le sol et moi qui n'avait qu'envie de retourner chez moi. Finalement, je brise le silence :

-Sinon, ça va?

-Oui...

Je ne sais pas trop quoi dire à présent. Habituellement, la personne répond "Oui, et toi?'', mais ce n'était pas le cas.

-Tu veux...visiter le quartier? dis-je, hésitant.

-...

-...je sais que tu n'es pas trop sociable, dis-je. Mais sache que j'aimerais qu'on se connaisse plus...?

Pour être franc, ce n'était pas vraiment la vérité, mais vaut mieux essayer ; je ne la connais pas. En disant ces paroles, elle me regarde, puis ouvre finalement la bouche pour prononcer :

-Tu...tu es sérieux?

-En vérité, je ne te connais pas beaucoup, mais... on va dire que oui, dis-je un sourire en coin.

Je commence beaucoup à m'attacher à elle, je ne sais pas pourquoi, je la connais à peine!

Le lendemain

Hier, c'est bien hier que je l'ai rencontrée! On a pas fait grand chose, en tout cas on s'est beaucoup parler après qu'elle se soit dé-gênée. Elle m'a racontée comment elle était arriver là, dans cette nouvelle maison, mais pas plus. Cette fille vient me rendre de plus en plus curieux sur son passé.Je lui ai aussi montré le centre commercial et nous sommes aller se promener dans le quartier, finalement, on va se revoir le jour de la rentrée.

Quelques heures plus tard

Je me lève, il est trois heure du matin. Argh, pourquoi suis-je aussi stressé? Je crois qu-

-NOOONN! crie une voix.

Je sursaute. Le bruit provient de chez mes voisins. Dois-je aller voir? Dois-je réveiller mes parents? Non, je dois y aller seul, ils appelleraient la police et ils réveilleraient toute la maison en paniquant.

Je me lève de mon lit rapidement, la tête qui tourne dans tout les sens. J'espère que rien ne s'est passé de trop grave. Je prends une lampe de poche et mon cellulaire au cas où. J'ouvre la porte d'entrée de ma maison, dehors il fait noir ; seulement la lune parvient à éclairer mes pas.

Je suis arrivé devant la porte, à l'intérieur de ce domicile, tout est sombre. J'allume ma lampe de poche et mon cellulaire à la main, prêt à appeler le 911. Que dois-je faire...? D'abord, je toque, et si ça ne répond pas à plusieurs reprises, je force la porte si elle est barrée.

Toc toc

Aucune réponse.

Toc toc toc

Aller, une dernière.

Toc toc

Encore aucune réponse, je dois donc forcer la porte, elle est barrée. Je me sentirais tellement mal si ce ne serait juste un cauchemar que quelqu'un aurait fait mais vaut mieux vérifier. Je prend la poignée de porte dans ma main droite, je la tourne, puis je me donne un élan pour la pousser de toute mes forces. Ce n'est pas trop difficile, finalement.J'entre dans la maison, en essayant d'être le moins bruyant possible. Je me promène sur la pointe des pieds en regardant au alentours, pour être sûr de ne pas me faire prendre par surprise. J'avance vers la cuisine...oh mon dieu. Livia est couchée par terre, inconsciente.

1 - La fille aux yeux bleusWhere stories live. Discover now