Little UA

C'est notre secret (Little! Shigaraki; caregiver! Aizawa)

(parce que je suis convaincue que Dadzawa sait gérer les littles, même si ils sont méchants)

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Tenko n'avait certainement pas l'intention de se perdre, il savait que Dabi et les autres devaient l'attendre à leur planque et pourtant il était là.

Recroquevillé dans une ruelle sale parce qu'il ne sait plus comment rentrer chez lui, tremblant comme un chaton mouillé et trempé par la pluie. Régresser en public était le pire, quelque chose qu'il évitait activement de faire autant qu'il le pouvait.

En fait, il évitait de régresser quand il pouvait l'empêcher. C'est probablement ce qui l'a amené dans cette situation.

Enfin, ça et le terrible enchaînement d'événements.

La capture de Kurogigi, la mort de Twice, l'arrestation d'une énorme partie de la ligue. La révélation que son professeur se servait de lui.

Trop de choses.

Tenko se sentait vraiment épuisé, et triste. Il était sortit faire un tour pour récolter des informations sur les mouvements des héros, et maintenant sur le chemin du retour, il avait commencé par s'embrouiller sur les rues, le chemin vers le point de rendez vous semblait impossible à se rappeler. Il s'était assis dans un coin, et la pluie avait vite fait de le glisser dans son headspace.

Il pouvait peut-être sortir son téléphone. Appeler Spinner qui viendra le chercher et l'amènera dans un endroit sûr et chaud. Mais la manœuvre était trop compliqué dans son état actuel

(Leur planque n'était ni l'un ni l'autre. Mais s'il avait ses amis il serait content)

Il voulait Miko'. Il voulait Spinner. Il voulait ...

Twice est mort.

Kurogigi capturé

Mr compress en prison.

Le petit couina, effrayé par ses pensées et pleura.
Tout à coup, il se sentit comme avant.  Triste et seul, sans maison où retourner ni personnes qui tiennent à lui. Il n'avait rien, aucun objet qui pouvait l'aider.

Il traversait simplement la ville à pied, il n'aurait jamais pensé qu'il finirait comme ça. Il lui avait suffi de désintégrer accidentellement sa bouteille d'eau ( qui n'était certainement pas un biberon recouvert d'autocollants ), en essayant d'ajuster ses gants mouillés. Regarder son objet de confort se transformer en poussière l'avait envoyé dans un petit espace. Cela faisait si longtemps qu'il n'avait pas ressenti cela, que ses sens étaient émoussés. Il n'avait plus l'hypervigilance qui accompagnait l'itinérance et ne remarquait même pas le bruit des pas traversant la pluie et résonnant dans la ruelle.

-Êtes-vous blessé ?

Une voix masculine et forte l'effraya.Il ne leva pas la tête, il se tendit simplement. Les étrangers sont cruels, mais s'il était silencieux et discret, peut-être qu'ils l'éviteraient. Il ne fallait absolument pas qu'il se fasse amener.

Il finirait aussi en prison.

La prison était effrayante.

Sa capuche le recouvrait encore, mais l'étranger aurait tôt fait de voir que c'était le vilain le plus recherché.

-Avez-vous besoin que j'appelle une ambulance ? Je suis un héros, je peux t'aider.