« Je la veux... mais je ne peux pas l'avoir. »
Elle était incroyablement belle à ses yeux.
Pourtant, elle portait une innocence qu'Aonung avait peur de salir.
Il y'avait une différence entre les deux mondes.
Il avait toujours vécu sa vie dans la pé...
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"En préparation pour sa surprise ce soir, Aonung cherchait le long du rivage d'Awa'atlu des coquillages. Tuk, Neteyam, Kiri et Rotxo l'accompagnaient. Dans leurs mains, les deux garçons tenaient des paniers tissés remplis de coquillages.
"Que penses-tu de celui-ci, Aonung ?!" s'écria Tuk, ramassant un petit coquillage dans sa main. Il avait un petit trou dedans.
"Est-ce que tu l'aimes ?" demanda-t-il, à quoi elle hocha la tête joyeusement. "Oui, je pense que c'est parfait !" Elle rit, courant vers Neteyam et mettant le coquillage dans son panier.
Ils continuèrent le long du rivage jusqu'à ce que les deux paniers soient pleins, puis firent chemin vers le village. "Mes jambes sont fatiguées", se plaignit Tuk. Neteyam et Aonung échangèrent des regards, communiquant avec leurs yeux avant que ce dernier ne se penche.
"Viens ici, princesse Tuk Tuk", fit signe Aonung pour qu'elle monte sur son dos. Un large sourire illumina son visage, et elle sauta sur son dos.
"Hourra ! Merci, princesse banshee !" s'écria-t-elle, enroulant ses bras autour de son cou. "Princesse banshee ?" Rotxo jeta un coup d'œil à son ami avec un regard interrogateur.
"T'aimerais mieux ne pas savoir, mon pote", secoua la tête Aonung. "Ouais, ça arrive quand tu traînes avec Tuk," dit Neteyam en plaisantant. "C'est comme si tu avais soudain une toute nouvelle identité."
"Quand Netty et moi jouons au château, il est toujours le prince ! Et moi, je suis toujours la reine."
"Wow, donc il peut être le prince, mais je reste coincé en tant que princesse ?" Aonung leva les yeux au ciel.
Tuk gigota, frottant sa tête contre l'arrière de son cou. "C'est parce que tu as une voix de fille meilleure que Netty. Il est vraiment nul là-dedans."
"D'accord, je ne sais pas si je devrais être offensé." Il resserra sa prise autour d'elle en poussant un cri de guerre et se précipita en avant. Prise par surprise, les yeux de Tuk s'élargirent alors qu'elle poussait un cri aigu, s'accrochant à son cou pour sa vie.
Soudain, elle perdit prise alors qu'elle parvenait à agripper son collier, l'étranglant au passage. "Ah, tu m'étrangles !" S'étouffa Aonung, s'arrêtant net.
"Fais-le encore ! Fais-le encore !" Tuk encouragea à travers des crises de rire.
Il fit une pause un instant pour reprendre son souffle alors que les autres les rattrapaient. Le petit réajusta son collier et s'arrêta en voyant les marques que Lia lui avait laissées sur les épaules à la suite de la nuit précédente.
Elle s'écria, "Ton épaule saigne. Ce sont comme deux petites égratignures et des marques. Quelqu'un t'a fait mal ?"
Neteyam regarda par-dessus son épaule, puis haussa les sourcils avec méfiance en réalisant. Rotxo lui donna un coup de coude, attirant son attention alors que les deux partageaient des sourires complices.
