VII. Savoir fuir.

70 15 5
                                    

Voilà, je l'ai baisé.

J'en avais marre d'entendre sa voix brisée, elle déchirait mon cœur rapidement et doucement. Rapidement par la profondeur, doucement par le temps qu'il mettait à le détruire complètement.
Ce qu'il a dit dans l'ensemble n'est pas totalement faux. Même si ces derniers temps, j'ai changé. Je n'avais plus honte de lui et de son joli petit sourire.

Je n'avais plus honte du tout.

J'étais fière de lui.

C'est lui, qui a tout brisé. Car maintenant j'ai de nouveaux honte de lui, j'ai honte d'être sorti avec un trompeur.

Même si c'est un trompeur honnête, c'est vrai. Il aurait pu me faire croire que c'était uniquement du chantage, mais il m'a dit que c'était surtout par esprit de vengeance. Parce que je le faisait soit disant aussi. Il a toujours été honnête, je peux au moins le félicité là-dessus.

Par contre, ses paroles faisaient mal au cœur. Elles étaient bel et bien réelles mais je n'en pouvais plus. Il fallait qu'il se taise, pour qu'il n'en parle plus. Il fallait que je puisse fuir cette situation. Comment le faire taire pour pouvoir fuir ses reproches ? Le baiser.

Ce n'était pas comme d'habitude. Il manquait quelque chose, de l'amour sûrement. J'avais une espèce de boule au ventre, en faisant mes va et viens. J'aime son corps, mais je n'ai pas oser laisser de marques. Je l'ai tout de même embrasser, couverts de petits baisers. Je l'ai caresser, toucher dans son ensemble. Mais je n'ai pas laissé la trace de notre partie. C'était sûrement notre dernière partie.

Après avoir remonter mes vêtements et jeter ma capote je l'ai regardé se rhabiller. Tout ce que je peux vous dire, c'est que si j'avais su ce qu'il allait me sortir je l'aurais même pas frôler. Je me suis enfoncé dans ma merde.

Il s'est approché de moi dès qu'il avait fini de se rhabiller, parce que lui était complètement nu. Il m'a entouré de ses bras musclés et m'a serré contre lui. Sa tête s'est posée sur mon épaule ; il devait sûrement fermer les yeux avec un petit sourire.

« Je suis content que tu reste finalement, Hajime. »

shushu.

𝗞𝗢𝗞𝗢𝗡𝗨𝗜 - 𝗧𝗥𝗢𝗠𝗣𝗘𝗥𝗜𝗘 Where stories live. Discover now