Je te connais apparemment pas

132 4 0
                                    

On rentre à l'hôtel et on voit Thibaud et Charles.

- Ça va ? demandais-je aux garçons.

- Oui, mais il vaut mieux que tu y ailles parler à Antoine, me dit Charles.

- Pourquoi ?

- Il n'a pas l'air au top.

- Il doit être fatigué.

- Je ne pense pas, chuchota Thibaud.

- Quoi ?

- Vas le voir en tout cas.

Je commence à monter les escaliers pour aller vers la chambre d'Antoine.

Je rentre, vu que la porte est ouverte.

- Ça va Agathe ?

- Oui oui, beaucoup mieux mais il est où Antoine ?

- Il est à l'entraînement là, il ne te l'a pas dit ?

- Non ...
Ah mais c'est pas grave, je le verrai tout à l'heure.

Je sors de la pièce, et espionne Anthony.

Je m'éloigne de la porte, me rapproche et tends une oreille sur la porte.

Je présume qu'il est en appel avec lui

- Tu fous quoi ?

- J'ai finis de m'entraîner, j'arrive dans 5 minutes.

- Il y a Agathe qui t'attends, dépêche toi !

Je toque à la porte.

Je vois Anthony qui retourne son téléphone.

- C'est juste pour aller faire le tour de l'hôtel, donc s'il vient pas. C'est pas grave.

- Ok merci Agathe.

- T'as entendu ?

- J'ai entendu quoi ?

- Elle veut le tour avec moi

- En même temps, tu es son meilleur ami...

- Oui, c'est vrai, dit il d'un ton déçu

Pourquoi est-il si dépité que ça ?
J'en ai aucune idée, et cela n'est pas bien grave.
Il est maintenant 21h45, je suis dehors sur un banc à regarder les étoiles.
Une légère brise se propage, mais elle adoucit la température chaude d'été.

J'observe les différentes constellations, je ne les connais pas toutes mais un sacré nombre.

- Tu arrives à reconnaître toutes ces constellations ?

- Oui à peu près.

- C'est génial, s'exclama Antoine.

On passe 2 heures à regarder les étoiles, les constellations, la NASA que l'on a vu un petit moment et une étoile filante (enfin une météorite).

- Wouah, une étoile filante.

- J'ai fais mon vœu, c'est bon. À toi !

- C'est bon.

Il était 2 heures du matin, et j'étais vraiment fatiguée.
Je me souviens avoir réussi à monter les escaliers et m'être affalée sur mon lit.

Je le sais car le matin, en me réveillant. J'étais déjà toute habillée.

Je vais vers la salle de bain
Je me maquille un peu, me rhabille correctement.

Je descends en vitesse car on s'était donné tous rendez vous à 10h pour aller faire les magasins et il était 10h30.

Rugby un jour, rugby toujours Où les histoires vivent. Découvrez maintenant