The Golden Ghost Tome I

20- Vacances

Astra Stone

Je suis dans la file d'attentes, attendant que mon prénom sois lancer, et alors je m'avancerais et défilerais, le collier en perle autour de mon cou, puis je devrais rejoindre un homme qui mettra un prix sur le bijoux, et les autres le feront doubler, tripler...

Mon nom est lancer, ma robe crème rencontre les projecteurs, le silence se fait dans la salle, je ne vois pas le public, à cause des nombreuses lumières m'eblouissant.

Je me mets à marcher, j'ai conscience de toutes les paires de yeux qui sont fixés sur moi, mes talons semblent trop haut, le collier en perle trop lourd, ma démarche trop exagérée.

Dans le public je parviens à trouver les yeux de Nathan, puis de Diego.

Je fais demi-tour et vient me placer à côté de l'homme qui place immédiatement sa main dans le creux de mes reins.

Je ne dis rien, à quoi bon ?

- Alors ? Nous commençons à 500 000. Dis l'homme qui n'a pas enlevé sa main.

- 600 ! Crie un homme dans la foule

- 700 ! Crie un autre

C'est trop. beaucoup trop...

- Et combien pour ce jolie bout de femme ? Dis un homme dans la foule.

Mes mains sont moites, je ne montre aucune attention à ce messieurs, je me maudis aussi de n'a pas réagir, mes cousins se tendent dans la foule et cherche celui qui vient d'ouvrir la bouche.

Je n'ai rien à craindre...

- La vente est légale, sur les bijoux. Reprend l'homme qui gère les enchères.

Il me chuchote à l'oreille,

- Détends toi sinon ils ne voudront pas acheter le collier.

Je crois rêver, je tente vraiment de me détendre, mais c'est compliquer lorsqu'on a autant de monde devant sois.

Je tente de me calmer en inspirant et expirant régulièrement, ça ne semble pas si efficace que ça, mais je concentre sur autre chose donc ça va.

- 900 !

- Un million !

L'homme attend que ce soit la dernière offre avant de dire,

- Adjuger a monsieur ( il regarde une liste ) Aelfwold !

Je me crispe immédiatement, c'est le père de Carson, il est peut être là aussi. Je cherche le regard de mes cousins dans le public, le danger m'enveloppant soudain, l'homme à mes côtés me regarde, cherchant le problème.

Je déglutis et trouve le regard de mon oncle, les doigts serrés autour de son verre, les sourcils froncés il cherche ce qu'il ne va pas.

Mes mains sont moites et tremblent, mais je met tout en œuvre pour que l'on ne voit rien.

L'homme à mes côtés m'autorise à repartir, mes talons claquent le sol, je m'avance jusqu'au rideaux et je me caches derrière, je tombe dans les bras de Diego, il semble inquiet.