I- "Les Ruelles Qui Chantent"

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Je regardai les ruelles pavées de Tolède s'étiraient devant moi, murmurant des histoires oubliées. J'étais assis sur un vieux banc et je laissais mes doigts danser sur les cordes de ma guitare, tentant de capturer l'essence mélancolique de cette ville ancienne. Mon esprit se laissant emporté par la mélodie et me ramenant à de vieux souvenir.

C'était il y à maintenant 11 ans jours pour jours, l'or d'un soir de fête que j'ai fait ça rencontre, ma rencontre avec La Muerte, une mystérieuse gardienne d'un royaume magique qui, frappé par mon mode de vie miséreux à l'époque a décidé d'entrer dans ma vie. Je me souviens que les ombres se sont épaissies quand elle m'a remarqué et que j'ai ressenti une présence bienveillante m'envelopper. Puis elle m'est apparue, sa silhouette était gracieuse et son contour était définis par la lueur de la lune.

"Mateo ", a-t-elle murmuré doucement. "Ta musique résonne dans les pierres, mais ton cœur résonne dans les étoiles. Je t'en prie viens avec moi et je te ferais découvrir un monde au-delà de tes rêves les plus fous."

Curieux et intrigué, je l'ai suivi à travers des ruelles que je pensais connaître par cœur. Pourtant, à chaque coin de rue, une porte magique s'ouvrait, révélant un royaume caché qui mettait jusqu'à présent inconnue ce royaume empreint de magie et de mystère.

C'est ainsi que mon aventure a commencé. Un orphelin a l'âme brisé. Mais La Muerte m'a promis un foyer, un endroit où mes cicatrices pourraient guérir. Et je l'ai crû et j'ai bien fait.

11 ans maintenant ont passé et je suis devenu un adolescent essai particulier. Aujourd'hui La Muerte m'a demandé de l'attendre dans cette rue pavée qui se situe devant une des entrées à son royaume. J'avais pris l'habitude d'y venir pour écouter les musiciens itinérants du royaume des humains. Quand elle arriva enfin, elle me fit signe et je la suivis et on entra par la mystérieuse porte qui nous fit arriver sur un chemin qui conduit plus profondément dans le royaume caché, là où les étoiles semblaient danser au rythme de nos pas. Soudain, une lumière vive a éclairé une petite place  C'était celle de la cours de la résidence de ma sauveuse mais étrangement, la lumière révéla quatre silhouettes d'enfants.

La Muerte me les présenta. Il y avait : Isabella, une danseuse née d'une petite ville qui était endormie. Diego, un adolescent déterminé portant sur ses épaules le poids de son passé. Sofia, une petite espiègle et émerveillée par chaque coin magique de ce nouveau monde. Et Carmen, une artiste en herbe découvrant la beauté dans les couleurs et les nuances.

Leurs yeux reflétaient la même incertitude que la mienne à mon arrivée ici, mais La Muerte avait son fameux sourire bienveillant quelle affiche en permanence. Elle les a accueillis comme si elle les connaissait depuis toujours. "Bienvenue mes enfants perdus." dit-elle d'une voix douce.

Au fur et à mesure que nous nous sommes rassemblés, il y avait une connexion instantanée, comme si nos âmes avaient été liées par des fils invisibles. Pour moi, qui avait souvent trouvé refuge dans la solitude de ma musique, c'était une symphonie de camaraderie naissante.

La Muerte a déclaré que nous étions une famille maintenant des âmes unies par la détresse et liées par la promesse d'un foyer. Je ressentais une étrange combinaison d'excitation et de peur, mais à travers ces nouveaux visages, je pouvais déjà percevoir les contours d'une aventure extraordinaire qui nous attendait.

Les Enfants de La Muerte Where stories live. Discover now