Chapitre vingt-six, par ma faute.

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                                                                           Point de vu de Jack

mercredi 12 mars

J'observe en silence la pluie battante par la vitre de ma chambre. J'en oublis presque Rose assise à côté de moi. Elle est devenue une vrai plaie.

C'était une erreur, seulement après ça, la voir sangloter dans mes bras m'a fait pitié alors je ne lui est rien dit. Et voilà que maintenant elle ne cesse de me coller. C'est dangereux. Mais j'ai l'impression qu'elle a oublié avec qui elle est sensé faire la lèche cul.

- J'aime bien la pluie, me dit-elle.

- Pas moi.

Je me levai et partit chercher un verre d'eau pour faire passer un médoc que j'ai trouvé sur ma commode. Je ne sais pas à quoi il sert, mais sans doute rien de méchant.

- Tu devrais sortir, affirmais-je sur un ton à la limite de l'ordre.

C'est pas la première fois que les jour où il est à la chasse, elle vienne se posé dans ma chambre. On dirait que c'est son endroit de paix.

- Laisse moi profité. En plus, je pars demain alors sois gentil et laisse moi.

Rose avait enfin réussi à gagner assez d'argent pour qu'elle puisse payer son appart. Mais honnêtement, je suis quasiment sûr qu'elle ne pourra pas payer son loyer plus d'une semaine et se retrouvera encore à dormir sur les trottoirs.

Depuis qu'elle est rentré des courses, j'ai un mauvais pressentiment.

- Non sort, il va bientôt rentrer.

- On à encore une trentaine de minute devant nous. J'aime bien la vu depuis ta fenêtre.

- Et s'il rentre plus tôt hein. Il se poserait immédiatement des questions. On se parle jamais et là ça a brusquement changé, repris-je agacé qu'elle ne comprenne pas.

Elle se leva et sans que je n'eus le temps de reculais ou de faire quoique se soit d'autre elle écrasa ses lèvres sur les mienne.

Mon téléphone vibra sur mon lit. Une notification d'Ethan.

- Je ne sais pas se que tu crois mais sache qu'il y a une autre fille. Je ne suis absolument pas amoureux de toi Rose, expliquais-je en la poussant.

- Une fille ? Et ce jour là alors t'en fait quoi ?

- Rien. J'étais sous kétamine, t'étais triste c'est tous.

Je pus lire dans son regard la déception et le rancoeur qui brûlait en elle. Enfin, elle comprend que c'est elle qui à tous romantisé.

- Tu me dégoûtes, me crache t'elle avec un ton le plus sincère qu'il soit.

Elle sortit de ma chambre mais à peine l'avoir franchit, je vis mon père l'attraper par le coup et la plaqué violemment au sol.

Elle ne se releva pas. Elle ne bougeait plus. Sur son coup était apparu la trace de sa main. Je voulais intervenir mais mes encore une fois, mes membres refusaient de coopérer.

- Je m'occuperais de ton cas après, dit-il.

Il l'a releva d'une main et la gifla tellement fort. Ma respiration s'accéléra et mon coeur battait la chamade.

-Rose...?

- Je.. te.. déteste, me répond t'elle avec difficulté.

- C'est pas ce que j'ai pu comprendre il y à deux minutes, rétorque mon père en la giflant une deuxième fois.

La fenêtre. Il nous a vu par la fenêtre. Je la fixais pour voir s'il n'arrivait pas au loin, mais je l'ai lâcher du regard quelques instants.

C'est de ma faute.

Mon ventre se noua, et maintenant, que va t'il se passer ?!

- Ce n'est pas ce que tu crois, ai-je le courage de lui dire.

- Ha bon ? Ironise t'il. Ferme ta de gueule Jack !

- Lâche là tu veux la tué ou quoi ! T'en a pas marre de faire du mal au gens !

Il ne pourra plus y avoir de retour en arrière.

- T'es qu'un de ! Continuais-je de lui crier.

Je vais tous détruit. Je vais tous saccagé. Les tué, pour de bon. Il va crevé dans d'atroce souffrance ! Il va payer ! Trop longtemps, je me suis canalisé.

Il lâcha Rose et elle courut vers la porte d'entrée, mais je suis certain qu'il l'a fermé à clé. Elle n'a donc pas d'issus.

- Ton tour viendras, ne soit pas impatient, me lance t'il en se dirigeant vers la salle de bain là où elle s'était réfugiée.

Je le suivis lentement. Une sensation étrange prit place dans mon corps. Je fixais mes mains. J'eus l'impression de ne pas être réel. De ne pas être moi.

Malgré qu'elle retenait la porte de derrière, il a réussi à l'ouvrir et je me glaça en le voyant l'attraper par les cheveux et enfoncé sa tête dans le miroir qui se brisa en morceaux. Il la cogna encore et encore contre le miroir maintenant teinté de son sang. Son visage dégoulinait de sang lui aussi. Elle ne criait plus, bougeait plus, plus rien.

Son corps était allongé sur le sol. Elle ne respirait plus. Ses yeux ouverts me transperçaient.

Elle est morte.

Elle est, morte.

Il l'a tué.

Par ma faute. 

Il continuait de la frapper même si la salle de bain porté maintenant l'odeur du cadavre.

Trop concentré, il ne me vu partir dans la cuisine. Je n'étais plus maître de moi. Je, je n'étais plus moi.

Je saisis un couteau de cuisine et retournai dans la salle de bain. Derrière lui, en silence, l'impression d'être dicté, d'être un pantin je lui transperçai le dos avec la lame. Je l'enfonçai jusqu'à ce qu'elle le traverse seulement là, je retirais le couteau.

Il s'écrasa au sol, à côté d'elle. Mort.

SilenceWhere stories live. Discover now