Les montagnes russes

5 0 0
                                    

C'est dingue, c'est bizarre, c'est ainsi que je le vis,
Comme un bien fou, puis, comme un supplice qui sévit.
Je ne sais guère à présent ni où je vais ni où je suis,
Flou d'amour, et ça cogne de douceur quand ça s'ensuit.

Ces émois se frayent entre tes yeux qui me regardent,
Emplis de tendresse; et je suis clairement hagarde.
Je ne sais si tu comprends ce sentiment si complexe,
Qui se joue de moi; ces impressions tels des réflexes.

J'étouffe d'anxiété quand les coups battent de l'intérieur,
Quand les battements se rythment d'un autre fou aux yeux rieurs,
Mais je goûte sur tes lèvres l'euphorie du partage,
J'inhale ton souffle, étrange, je me sens vivante davantage.

Puis ses instants, au dessus du vide, se suspendent toujours plus haut.
Je veux descendre autant que monter, c'est délirant, un vrai yo-yo.
Je suis prise de vertige, l'angoisse émotivement cristalline,
La peur est saisissante quand elle te shoote d'adrénaline.

Comprends-moi, j'ai peur que dans un "nous deux",
Au delà des mots, des tendresses, je m'y cède,
Que tes bras m'enchaînent quand ton âme me poursuit,
Et que sans que j'y prenne garde, se perde ce que je suis.

Le cœur à corps perduWhere stories live. Discover now