𝙳𝚎𝚞𝚡 𝚖𝚒𝚕𝚕𝚎 𝚟𝚒𝚗𝚐𝚝-𝚝𝚛𝚘𝚒𝚜 - 𝙲𝚊𝚕𝚒𝚏𝚘𝚛𝚗𝚒𝚎 𝚍𝚞 𝚜𝚞𝚍 - 𝙲𝚊𝚖𝚙𝚞𝚜 𝚍𝚎 𝚕'𝚄𝚂𝙲
Plongez au cœur de cette vaste étendue ensoleillée, bordée par l'océan, où l'air brûle les poumons et le temps s'écoule à un rythme presque co...
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Pdv - Zyian
J'ai à peine le temps de toquer que ma mère m'ouvre la porte pour me prendre dans ses bras.
Malgré sa petite taille, elle parvient à m'enlacer de toutes ses forces.
Ses cheveux noirs bouclés lui tombent sur le visage, et sa peau hâlée sent bon le monoï.
Cette odeur m'avait tellement manqué, bien qu'elle paraisse minuscule à mes côtés, sa présence me réconforte et me réchauffe le cœur.
— Aloha Ku'u Keiki (Bonjour mon fils) ! me dit-elle.
— Aloha maman.
Ma mère est d'origine hawaïenne et elle m'a enseigné sa langue maternelle.
C'est grâce à elle que j'aime autant mes origines et son pays, je lui en serai éternellement reconnaissant.
Je sens ses doigts parcourir mon dos et mes hanches.
Je la vois froncer les sourcils, ses yeux sombres, empreints de bienveillance, me scrutent, et je peux voir une inquiétude à peine dissimulée dans son regard.
Je sais très bien ce qu'elle va me dire, mais je n'y suis pour rien, le sport me fait perdre un poids monstre.
— Tu as encore perdu du poids Zyian ! Je n'aime pas ça.
— C'est parce qu'il prend du muscle, Kalia. Notre fils travaille dur pour être meilleur que moi.
Les membres de mon corps se tendent à l'écoute de cette voix familière que je déteste tant.
Je m'écarte de ma mère, mon visage est fermé et je ne laisse transparaître aucune émotion.
Mon cœur tambourine dans ma poitrine, j'ai peur qu'il explose.
Mon père entre dans la pièce, un sourire hypocrite sur le visage.
J'ai envie à cet instant de lui mettre mon poing dans la figure et qu'il comprenne à quel point il me dégoûte.
— Rob'... C'est comme ça que tu accueilles ton fils ?
Je glisse un regard vers ma mère, elle semble si fragile à ses côtés, si elle savait à quel point j'aimerais qu'elle le quitte.
Je soupire légèrement et je m'avance vers mon géniteur pour le prendre dans mes bras.
Je ne fais ça que pour toi maman.
Sa carrure n'a pas changé, mon père est un homme qui aime s'entretenir et j'ai toujours pensé qu'il s'aimait plus que sa propre famille.
