𝑁𝑒𝑗𝑚𝑎 : 𝐶𝑢𝑝𝑖𝑑𝑜𝑛 𝑛'𝑎 𝑝𝑎𝑠 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑟𝑖𝑠 ?

90 : 𝑳𝒂 𝒅𝒆𝒓𝒏𝒊𝒆̀𝒓𝒆 𝒑𝒂𝒓𝒕𝒊𝒆

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DERNIÈRE PARTIE
🫠

Je vais vous passer un temps...

Les garçons ont bien grandi. Maintenant qu'ils marchent, on ne respire plus. Ils nous fatiguent.

Marcher pour marcher, toucher à tout juste pour toucher, casser, verser, renverser. Je suis totalement dépassé.

Actuellement dans mon salon, en train de regarder ma série. Je regarde du coin de l'œil, Najib s'approcher de mon verre d'eau :

𝑴𝒐𝒊 : hum hum, ne touche pas

Najib : *il me fixe*

𝑴𝒐𝒊 : regarde-moi bien

Il ne me lâche pas du regard, mais continue d'avancer jusqu'à mon verre :

𝑴𝒐𝒊 : hum hum, j'ai dit quoi ?

Najib : hn ?

𝑴𝒐𝒊 : j'ai dit non

Najib : *il me fixe*

Il continue d'avancer. Il tend son bras et attrape mon verre, tout ça sans me lâcher du regard :

𝑴𝒐𝒊 : tu me cherches ?

Najib : hn ?

𝑴𝒐𝒊 : hein ? Hein ? Lâche ça

Il continue de me fixer et en même temps, avec sa micro-main et son micro-bras, il renverse tout doucement le verre. L'eau commence à couler sur mon tapis et sur son micro-pied :

Najib : *sourire*
𝑴𝒐𝒊 : tu rigoles ?

Najib : ...

𝑴𝒐𝒊 : ...

Je me lève et je vais enlever le verre de ses mains :

Najib : Papa ?

𝑴𝒐𝒊 : il n'y a pas de papa, c'est après ta bêtise que tu demandes papa.

... : laisse le appeler son père

Tarek rentre dans le salon suivi de Zayan, marchant le biberon dans la bouche à côté de son père comme si c'était lui qui payait le loyer.

Son père s'assoit sur le canapé, il monte sur le fauteuil à l'aide de ses micros jambes et part s'installer à côté de son père :

𝑻𝒂𝒓𝒆𝒌 : il a fait quoi encore ?
𝑴𝒐𝒊 : il a versé mon verre d'eau en me regardant droit dans les yeux, trop culotté.

𝑻𝒂𝒓𝒆𝒌 : c'est un enfant
𝑴𝒐𝒊 : c'est ça ouais

J'essuie Najib, je le tourne vers son père et je lui mets une tape aux fesses :

Najib : papa

Il sort son doigt et me montre du doigt à son père :

𝑴𝒐𝒊 : en mode, c'est moi qui ai fait la bêtise.
𝑻𝒂𝒓𝒆𝒌 : viens mon fils

Il fait venir Najib à côté de lui :

𝑴𝒐𝒊 : j'ai hâte de voir quand c'est toi qui les arrêteras dans leurs bêtises chez qui ils vont venir pleurer.
𝑻𝒂𝒓𝒆𝒌 : chez toi