Opposing Desires

Chapitre 1

Valentina

Je suis en train d'attendre ma meilleure amie, Min-Ji devant l'aéroport. Car, elle a eu un billet d'avion pour la Corée du Sud, en plus et elle voulait que je l'accompagne. Tous les jours, je me demande comment peut-elle faire pour être toujours en retard.

— Valentina, est ce qu'on peut parler ? Demande une voix masculine, que je reconnais plus que bien.

— Non. Andrea, je n'ai en aucun envie donc ne force absolument pas. Puis qu'est-ce que tu fais ici d'ailleurs?

— Et bien, je savais que tu allais partir donc je suis venu le plus vite possible mais ne gâche pas tout s'il te plaît. Me dit-il en caressant mes joues.

Je décide de reculer le plus rapidement et croise les bras en le regardant mal. Sachant toutes les choses qu'il m'avait fait subir.

— Nous deux c'est finit depuis quelques mois. Faut que tu passes à autre chose et je ne gâche absolument rien. Pars s'il te plaît.

— Je te rappelle que sans moi tu n'es rien. C'est grâce à moi si tu as été intégré dans l'université de tes rêves.

Effectivement, c'est grâce à lui que j'ai fini par y rentrer car elle appartient à son père. Je le regarde avant de prendre une grande inspiration.

— Tu m'as aidé à l'intégrer oui mais j'avais les notes pour aussi. Et tu devrais partir vraiment. Je ne veux plus te voir..

— Toute façon, tu n'es qu'une salope. Cela ne m'étonnerait pas que tu te fasses sauter quand tu partiras je ne sais où.

Il finit par partir en râlant et me lance une dernière pique, qui arrive à me blesser mais j'essaye de ne pas le montrer.

Après quelques longues minutes d'attente, je la remarque enfin et lève les yeux en l'air, d'exaspération en la voyant secouer sa main comme une hystérique. J'essaye de faire comme si tout allait bien.

— Et bah c'est pas vraiment trop tôt.

— Tina, faut que tu te détendes un peu tu sais. Me répond-t-elle. Mais est-ce que tu vas bien?

— Mais comment peux-tu être toujours en retard ? Et heureusement qu'il nous reste beaucoup de temps avant que notre avion arrive. Puis oui je vais bien.

— Je sais que tu as envie d'avoir de l'inspiration car tu as le syndrome de la page blanche. Mais ne te focalise pas sur ça, cela viendra au bon moment. Et on ne dirait pas. Tu peux me parler si ça ne va pas.

Je décide de la regarder droit dans les yeux et même si elle disait ça gentiment pour m'aider. Sauf que c'est le contraire.

— Comment veux tu que je fasse ? Cela va être notre dernière année puis dans ma spécialité. Selon qui aura le meilleur manuscrit, il ou elle aura une chance que son manuscrit soit publié et tu sais que j'en rêve.

Rien que d'y penser, cela me fait frissonner. Et cela me tient énormément à cœur, car c'est une passion que j'avais en commun avec ma grand-mère. Avant qu'elle meurt, durant l'année dernière et je souhaite l'honorer.

Après avoir dit cela, on finit par rentrer dans l'avion et j'écoute Min-Ji m'expliquer comment son pays lui manque et les coutumes.