Chapitre 2

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Le jour suivant, nous étions réunis devant le directeur des études. Sa venue avait été publiée dans les annonces des activités qui se dérouleraient à l’école. Face à nous, il se présenta sous le nom de Diambu Diambu Sébastien.

Je jetai un coup d'œil vers Josué et Christ, les deux crétins qui me servaient d’amis. Ils se tenaient bien sagement en place et suivaient respectueusement le discours du directeur. Leur attitude me rassurait, j’avais craint qu’ils ne fassent n’importe quoi durant cet évènement, mais je m’étais trompée, ils affichaient un visage sérieux et charismatique. C’était à se demander s’il s’agissait de ces même personnes qui, quelques minutes plus tôt, n’avaient pas arrêté de me taquiner comme des diables.

Le rassemblement prit fin trente minutes plus tard sous les applaudissements plus ou moins sincères des élèves. Tout le monde se dirigea vers sa classe, prêts à subir des heures de cours fatiguantes et, pour certains, inintéressants. Lorsque le professeur de mathématiques entra dans la classe, je tapotais machinalement ma table, impatiente qu’il nous donne les résultats de l’interrogation du jour précédent. Commençant sa distribution, il me tendit ma copie en me félicitant. Je l’attrapai vivement en tendant mon bras. Ma manche s’accrocha à mon cahier qui tomba lourdement sous les rires de mes camarades. Je rougis, gênée d’attirer l’attention moqueuse de tout le monde.

_ Sarah, tu as fait tomber ton cahier, me signala gentiment Christ assis juste à côté de moi.

Il se pencha pour le ramasser et le déposa sur ma table en se frottant la nuque, un petit sourire en coin.

Ah, merci beaucoup ! le remerciai-je avec un sourire embarrassé.

Lorsque nos regards se croisèrent, ils se figèrent l’un dans l’autre. Un temps que je ne saurais mesurer s’écoula lentement, les yeux dans les yeux. Je ne savais pas ce qu’il se passait, mais j’appréciais ce moment de complicité.

Hé, les tourtereaux indiscret, vous oubliez que nous sommes en classe ?

Cria Josué pour toute la classe s'en rende compte.

J'étais la seule personne à rougir, les autres rigolèrent à gogo. Christ discutait avec son ami. Josué tu es vraiment pas possible. Ah mais, il peut y avoir raison. Non ! Je n'ai pas de sentiments pour Christ ?

Bah ça, c'est ce que mon orgueil me disait, mon cœur en témoigne autre chose...
*

La journée de la classe avait pris fin à son heure, je suis à la maison faisant

mes travaux d'élève intelligente. J'ai un rêve. C'est de faire la polytechnique.

Pour ça je dois me donner à fond !

Sarah, quand tu auras fini tes devoirs, tu iras manger ton repas, me dit ma sœur Anna.

D'accord.

Ma réponse était courte parceque je suis trop concentrée sur ce que je fais. Après deux ou trois heures d'études, j'avais enfin fini. Il n'y a pas que le cerveau qui doit être rassasié ? Le ventre aussi, allez, à table.

Quoi, toi aussi tu veux manger ?

Oui, je n'avais pas manger. J'ai eu un appel téléphonique de mon fiancé. On avait parler presque deux heures, s'exclama Anna émerveillé.

Hum, Anna toi aussi, tu es parfois comme une jeune fille qui commence à aimer pour la première fois, dis-je à ma sœur.

Anna fini par rire. Mes mots raisonnent encore dans ma tête, oh l'amour

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⏰ Last updated: Jan 20 ⏰

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