Vengeance of Heaven [ EN PAUSE POUR 1 MOIS]

- NINE -

View of Ludmila

Palerme , Early evening , 19h37

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La soirée s'étire doucement, comme un dernier souffle de festivités. Les rires et les conversations s'estompent alors que les derniers invités se retirent, laissant derrière eux une atmosphère apaisante imprégnée de la magie du jour qui vient de s'écouler.

Une coupe de champagne à la main, je savoure chaque gorgée, tentant de prolonger ces instants d'évasion mais mon moment est écourté par la venue de mon futur beau père Lyov.

Il se tient devant moi , me scrutant de la tête au pied comme si je n'étais pas sa future belle fille.

Tous les mêmes les hommes.

Lyov : 

Ludmila, comment trouves-tu la soirée jusqu'à présent ? dit-il.

Moi : 

Je lui lance regard froid avant de répondre :

 Oh, je suis submergée par le bonheur, vraiment. Cette soirée est le sommet de toutes mes attentes. 

Mon ton ironique marque mes sentiments face à cette mascarade.

Lyov : 

Ludmila, je sais que cela peut être compliqué...

Je le coupe avec mépris :

- Compliqué ? Vous croyez ? C'est bien plus que compliqué, Lyov. C'est pathétique. Une comédie déplaisante qui masque la réalité.

Ludmila, je comprends que tu puisses ressentir...

Je ris sarcastiquement face à ses paroles. Il est pas sérieux la ??

Moi : 

Comprendre ? Oh, c'est hilarant. Tu ne comprends rien. Tu ne comprendras jamais. Gard ton baratin pour mon père ou encore ton toutou qui te sert de fils , en attendant ne m'adresse plus jamais la parole.

Lyov : 

Ludmila, nous faisons tous de notre mieux ici. Cette famille a besoin de temps pour s'ajuster et tu devrais faire de même.

Moi : 

Tu ne seras jamais ma famille, Lyov. Plutôt mourir que de m'ajuster .

Je me détache de Lyov, ma résistance à son égard intacte. J'ai besoin de m'écarter de lui et vite. Mes pas résonnent dans le couloir sombre, éclairé par des lueurs tamisées. Chaque fibre de mon être aspire à l'isolement, à l'éloignement de cette soirée artificielle. L'ombre de ma chambre, refuge temporaire, m'attire comme une étreinte familière.

Alors que je m'approche de la porte, le murmure des discussions s'estompe derrière moi. C'est à ce moment précis que je percute quelque chose de plein fouet, provoquant un léger bruit sourd. Stoppée dans mon élan, je relève instinctivement les yeux, croisant le regard surpris de Lev.

Moi : 

 Pardon... je vous ne avez pas vu.

Il rit doucement devant ma réponse