Firdaws est une jeune syrienne qui vit une vie ordinaire jusqu'au jour où la guerre s'invite dans son pays
Vivre n'es plus permis quand le monde qu'on connais sombres dans le chaos des conflits .
Les bombes, les missiles et les tirent deviennent al...
¡Ay! Esta imagen no sigue nuestras pautas de contenido. Para continuar la publicación, intente quitarla o subir otra.
KATIB_HURUN كاتبحر
On pense souvent que ça n'arrive qu'aux autres, que la guerre et la mort qui planent pourtant constamment au-dessus de nos têtes, ne nous toucheront pas.
Quand elles frappent à nos portes, le premier sentiment qui nous prend le cœur, c'est la peur.
La peur de mourir ou de perdre ceux qui nous sont chers. Puis très vite la peur est remplacée par la tristesse dès l'instant où la mort frôle les personnes qui nous sont chères.
On se sent si triste que le monde semble s'arrêter, on se demande ce qu'on a fait pour mériter toute cette souffrance, les larmes coulent jusqu'à épuisement et le cœur se fissure en des milliers de morceaux irréparables.
Quand les âmes ne connaissent plus la paix, la haine devient comme une étoile dans la nuit de nos pertes.
— Firdaws ?
J'ouvre les yeux.
Les mains de ma mère tressent mes longs cheveux bruns, ses gestes sont aussi doux que les murmures du vent.
— Oui ?
Maman : Alors tu es d'accord ?
Je tourne ma tête vers elle, le visage interrogatif.
— D'accord avec quoi ?
Elle me donne une petite tape sur le dos.
Maman : Tu ne m'écoutes pas ?
— Non désolé, j'étais perdu dans mes pensées.
Elle secoue la tête, puis reprend.
Maman : Ça fait un moment que tu es perdu dans tes pensées, est-ce que ça va ?
— Oui, c'est juste que je suis fatiguée. Tu m'as demandé quoi ?
Maman : Je t'ai demandé si tu pouvais emmener Sofia à la fête de son école vendredi prochain.
— Ah ! Oui bien sûr.
Maman : Merci ma chérie, j'aurais voulu l'emmener mais j'ai rendez-vous à la mairie pour renouveler mon passeport.
— T'inquiète, je voulais sortir avec Sofia en plus.
Maman : Parfait alors.
Après quelques minutes maman finit de me tresser les cheveux, je lui embrasse la joue et elle sort de ma chambre. Je me relève et m'assois sur la chaise de mon bureau. Puis la même routine se répète depuis plus d'un an. J'ouvre ma boîte mail, plusieurs nouveaux messages font leur apparition.