𝚃𝚠𝚘 𝚆𝚎𝚎𝚔𝚜 𝚃𝚘 𝙿𝚛𝚎𝚝𝚎𝚗𝚍

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Hikari Suna :

- Je t'aime Anais, murmurait l'homme de l'autre côté de l'écran de la télévision que je fixais avidement.

Pourquoi les films de Noël avaient toujours le même scénario ? Pourquoi je ne pouvais m'empêcher d'y être accro ? Et pourquoi ils ne se passaient jamais dans la réalité ?

Je veux dire, connaissez-vous UNE personne ayant vécu ce genre de compte de fées ?

La brune aux belles boucles face à lui posa un doigt sur sa bouche. Elle avait un beau profil, son nez droit était parfait et ses lèvres pulpeuses s'entrouvrirent légèrement.

- Chut... Je ne peux pas t'ai-

Un bruit sourd retentit coupant la phrase de la femme, et ma concentration au passage. Le chahut venait du jardin de mon frère. J'ai baissé le son alors que la voix de la femme se noyait doucement dans le vacarme ambulant. Je me suis relevée en grommelant sans pour autant quitter l'écran de mes yeux, trop concentrée sur ce qui se passait entre les personnages qui s'embrassaient maintenant langoureusement.

La porte d'entrée s'est ouverte brusquement. Mon frère rentra dans le salon, ses cheveux marrons foncé virant au noir, plaqués sur son crâne, à l'exception de quelques mèches rebelles qui rendaient sa coiffure aléatoire. Ses yeux jaunes éternellement plissés, signe courant de sa flemme à toute épreuve détaillaient l'intérieur du lieu.

Mon regard s'était détaché de mon écran pour le fixer, ahuri.

Il renifla avec dédain en observant le bazar d'habits et assiettes que je n'avais toujours pas rangé depuis mon arrivée.

- On a besoin de toi, Hikari, m'annonça-t-il de but en blanc, avec sa voix monotone et froide, comme si j'étais une personne quelconque a qui il donnait des ordres.

Bonjour d'abord ?

Dans un geste dramatique, j'ai soufflé tout en me laissant retomber contre le dossier du canapé, pas le moins du monde impressionnée par son intervention. C'était du Rintaro tout craché ça, venir jouer le mec mystérieux.

En plus, j'étais à fond dans mon film...

Il m'a jeté un regard noir et glacial afin de m'inciter à m'exécuter sans plus de cérémonie, avant de se détourner pour quitter la pièce.

- Pourquoi est-ce que j'ai l'impression de retomber en enfance, marmonnais-je en roulant des yeux.

J'avais le sentiment d'être une petite fille qui allait vilainement se faire gronder. Pourtant je n'avais rien fais pour provoquer la colère de mon jumeau.

Ça devait juste être quelque chose pour laquelle il avait réellement besoin de moi.

Je me suis levée en jetant un triste coup d'œil vers mon film mis en pause, pour aller mettre mon peignoir ainsi que mes chaussons avant de quitter le petit studio en direction de la maison principale.

𝙏𝙒𝙊 𝙒𝙀𝙀𝙆𝙎 𝙏𝙊 𝙋𝙍𝙀𝙏𝙀𝙉𝘿Où les histoires vivent. Découvrez maintenant