Il pleut à Paris

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Madi

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Madi

Sage femme : aller pousser madame, on y est presque !

Cette phrase me résonne dans ma tête depuis maintenant plus d'une heure.

Cinq heures se sont écoulés depuis mon arrivée à l'hôpital, j'ai cru comprendre que je m'étais évanouis dans ma salle de bain et j'ai perdu beaucoup de sang.

Je me suis réveillée en détresse totale, dans une chambre avec deux infirmières autour de moi.

J'aurai préféré Mathieu, car je suppose que c'est lui qui m'a amené ici.

Heureusement, ils l'ont appelé quand ils m'ont déclenché le travail, j'ai pu avoir un rapide baiser sur le coin de ma bouche, mais j'ai vu dans ses yeux qu'il a dû avoir peur.

Heureusement pour nous, on est sur le point de découvrir notre fille.

Mathieu est formidable, je pousse de toutes mes forces, j'ai l'impression qu'on me déchire de l'intérieur, je hurle, mais il est là, à ne pas lâcher ma main, me parler, me rassurer, il m'aide beaucoup.

Mathieu : aller bébé, tu es la meilleure, c'est bientôt fini, arrache-moi la main s'il le faut, s'il te plaît tu es forte ma chérie.

Je puise dans mes dernières forces, mais je n'y arrive pas. Je sens mon pou baisser, ma respiration s'affaiblir.

Puis le bruit des machines à coté de moi n'aide pas, ces bruits sont justes insupportables.

Je me sens partir, m'évanouir, je sens et j'entends les sages-femmes parler plus fort et demander de l'aide.

Mathieu : il se passe quoi s'il vous plaît ?? Parlez-moi putain de merde !!!!

Sage femme : monsieur Pruski, reculer s'il vous plaît, votre femme est en train de s'évanouir.

Mathieu : quoi ? Mais putain non, s'il vous plaît... dis-il en ayant les larmes aux yeux, désemparer de la situation.

C'est à ce moment-là que je ne ressens plus rien, je pense qu'ils ont tout essayé pour que je sorte mon bébé naturellement, malheureusement ça n'a pas suffi.

Sage femme : monsieur, ne vous inquiétez pas, on l'emmène dans une autre salle pour lui faire une césarienne. Prenez une charlotte et une blouse, dépêchez-vous.

Mathieu : c'est quoi ça une césarienne ? Je me dépêche.

Je n'ai littéralement plus la force d'ouvrir les yeux, mais j'entends, et quand on sort tous de la salle, nous passons forcément là ou notre famille est assise depuis de longues heures.

Ils ont tous du voir Mathieu en panique, et voir le nombre de sage-femme autour de moi m'emmener dans une autre salle.

J'entends des pleurs, j'entends Maja hurler de peur, et Ormaz dire à Mathieu qu'il tienne le coup.

Je sens une espèce de tube qui sent légèrement la fraise s'approcher de mon nez et de ma bouche, je comprends donc que je vais faire une petite sieste, et cas mon réveille je pourrais porter ma fille dans mes bras.

J'ai tellement rêvé de ce moment, mais j'ai surtout rêvé du moment où j'allais voir ma fille dans les bras de l'homme de ma vie.

Je prie pour que ce rêve se réalise.

1h plus tard

J'ouvre les yeux tout doucement, la lumière de la fenêtre m'aveugle légèrement.

Je suis complètement dans le coltar, mon bas-ventre me fais un mal de chien, j'ai très mal au dos.

Mais je sens la main tatouée de mon blond survolée ma main, mes yeux me plongent dans les siens.

Mathieu : oh mon amour tu m'as fait tellement peur, pitié ne me refais plus jamais ça. Dit-il soulagé, en m'embrassant le front.

Madi : je suis désolé mon coeur... tellement. Où est notre fille ?

Il se décale légèrement, et me donne cette petite boule recouverte d'une couverture rose pâle.

Je sens mes yeux s'humidifier direct, ma gorge ce nouée. Elle est incroyablement belle.

Mathieu est ému aussi, je le vois dans ses yeux quand il la regarde.

Le bonheur de regarder ma fille se fait de courte durée car une sage-femme fait son apparition dans la chambre.

Sage femme : bonjour Madame, comment vous allez ? Vous nous avez fait peur vous savez...

Madi : j'ai très mal en bas...

Sage femme : vous avez essayé de pousser pendant un long moment, mais le cordon s'était enroulée autour du cou du bébé, on a dû vous faire une césarienne d'urgence.

Madi : j'ai l'impression d'avoir le ventre déchicter..

Sage femme : c'est normal. Reposez-vous et profitez de ces instants, je reviens un peu plus tard.

Mathieu et moi on se regarde, on a tellement envie de pleurer, mais entendre un petit bruit sortir de la bouche de ma fille nous fait sourire.

Mathieu : elle te ressemble tellement...

Madi : elle va avoir ton grain de beauté sur la joue, elle est trop trop belle.

C'est sous un temps pluvieux que j'ai accouché de celle qui sera liée à moi jusqu'à la fin de ma vie.

J'ai du mal à me dire, qu'elle est là, dans mes bras, je pourrais passer des heures entières à la regarder.

La vie est belle, à trois.

Publication de plkpb :

Aimé par peligrosso__ et d'autres personnes

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Plkpb : une nouvelle page se tourne aujourd'hui.
À toi ma fille, à nous.

Mia❤️

Voir les 889 autres commentaires
Aladhyde : trop fière mon reuf ❤️
Asmabekk : mes vies❤️
Matou_suivre : vous serez des parents formidables, félicitations 🙏🏼❤️
Madib : mes amours de ma vie💗

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