Chapitre 19

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Bakary : Pourquoi es-tu fâchée ?

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Bakary : Pourquoi es-tu fâchée ?

Moi : Dégage, je te dis !

Lui : Mais elle ne signifie rien pour moi, c'est juste en attendant.

Moi : *Snif*... En attendant quoi, Bakary ? En attendant que je me décide à ouvrir les jambes à mon tour ? Suis-je vraiment si insignifiante à tes yeux ? Au début, j'avais beaucoup d'estime pour toi, car tu m'avais parlé de mariage dès le départ. Mais plus le temps passe, plus tu me dégoûtes. Tu me considères simplement comme une fille facile, prête à attendre ton retour comme une idiote.

Lui :

Il n'avait rien à dire, tellement qu'il n'a même pas osé répondre.

Moi : Maintenant, je vais te le demander gentiment : sors de cette chambre et oublie tout ce qui s'est passé entre nous.

Lui : Mais t'es malade ou quoi ? Moi, je t'aime, je ne peux pas t'oublier comme ça.

Moi : Non, tu ne m'aimes pas, parce que si c'était le cas, on n'aurait jamais eu ce genre de discussion.

Lui : Bah, vas-y, de toute façon, je m'en fous. J'ai assez joué le canard comme ça.

*Il est sorti en claquant la porte.*

Comme on dit, c'est dans ces moments-là qu'on voit le vrai visage des gens.

Dès qu'il est parti, Abdoulaye est vite arrivé pour me demander des explications, mais je n'avais vraiment pas la tête à ça.

Quand l'infirmière est arrivée, elle m'a laissé partir pour que je puisse me reposer chez moi. Je me suis enfin libérée de cette situation. J'ai mon bac qui approche, et je n'ai clairement pas envie d'être distraite par une amourette.

[...]

Je vous passe une semaine.

Le jour du bac est enfin arrivé. J'ai tellement prié pour réussir. L'année prochaine, je compte poursuivre mes études à la fac pour un BUT en architecture.

Je viens de sortir de l'épreuve de Français, qui était vraiment difficile, mais je pense avoir réussi. C'était ma dernière épreuve de la journée. Je suis rentrée avec les filles, qui étaient tout aussi stressées que moi.

Pour décompresser, on a décidé d'aller au restaurant. Elles ont invité quelques amis, y compris une personne que je ne vais même pas calculer.

De mon côté, j'ai invité Abdoulaye. C'est son dernier jour, alors j'ai décidé de lui faire profiter au maximum, surtout qu'il y aura quelques amis à lui.

Dès que je suis rentrée, je me suis lavée, car j'avais beaucoup transpiré. Ensuite, j'ai rattrapé toutes mes prières sans oublier de remercier Dieu.

Je me suis habillée ainsi...


Franchement, j'ai vraiment bien géré

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Franchement, j'ai vraiment bien géré. À la place des talons, j'ai préféré mettre des claquettes blanches, histoire d'être confortable.

Dès que j'ai terminé, je suis descendue rejoindre Abdoulaye, qui était lui aussi bien habillé. Franchement, rien à dire.

Abdoulaye : Raweee, ça rigole plus là, elle a sorti la robe !

... : T'es très belle, Djena.

Moi : Merci, Mama.

Mama : Vous rentrez à quelle heure ?

Abdoulaye : Dans la nuit.

Mama : En tout cas, Abdoulaye, ne fais pas rentrer ma fille trop tard, hein.

Lui : T'inquiète, tata.

Moi : Bon, Mama, on y va. Je t'envoie un message avant de rentrer.

Mama : D'accord, au revoir.

On est allés chercher les filles avec la voiture de Bakary, puis nous sommes allés au lieu de rendez-vous. Tout le monde était déjà là, il y avait à peu près sept personnes. Je n'en connaissais que deux : l'autre et Amir.

Nous : Bonjour.

Le restaurant était incroyablement beau.

Le restaurant était incroyablement beau

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Je me suis assise entre Joanna et Awa. En face de nous, il y avait les gars. Dieu merci, je suis assez loin de Bakary, et en plus, il s'est permis de ramener Lina, le culot jusqu'à la mort.

... : Ça va ?

C'était la voix du gars en face de moi. Il est plutôt grand, même plus grand que l'autre, avec un beau teint noir.

Moi : Oui...

... : Tu viens d'où ?

Moi : Euh... Ba—

Abdoulaye : C'est ma cousine.

... : Ah ouais ? Je t'avais jamais vue.

Moi : Je ne sors pas tout le temps.

Lui : Ah, oklm. C'est quoi ton nom ?

Moi : D...jena.

Lui : Moi, c'est Hereba.

Moi : D'accord.

J'avoue que je suis assez « sec » avec lui mais j'ai vraiment pas envie d'entretenir un dialogue avec...








































































































A suivre.....

La chronique de DjenaWhere stories live. Discover now