Les Mariés du Printemps

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!!Les personnages et l'histoire de base ne m'appartiennent pas, ils appartiennent a Christelle Dabos, L'idée de ce chapitre est cependant originelle de moi!!


Les Mariés du Printemps

Ophélie et Thorn

Musique = Mind over Matter, Young the Giant.

Source des personnages = La Passe Miroir, Christelle Dabos. 


Un léger mouvement s'était dans le lit où je me situais, bougeant sa tête pour mieux se positionner et cherchant quelque chose dans le vide, elle commençait à se réveiller ? Le soleil matinal recouvrait sa peau peu couverte par mes couvertures, bien sûr, nous n'avions pas pensé à mettre des vêtements de nuit. Même si le printemps débute, il ne faudrait pas qu'elle tombe malade, la dernière fois, elle allait vraiment très mal, je m'étais fait un sang d'encre. Prenant en main ma montre, qu'elle m'a rendue il y a peu de temps, je regarda l'heure. Avait-elle pensé à moi durant ces 2 ans de séparation ? Il semble que oui, elle avait pensé à amener ma montre avec elle sur Babel dans le but de me trouver. Elle pensait à moi. Elle m'aimait. Mais depuis quand ? C'est bien bizarre de me le dire maintenant dans ma tête, qu'elle a attendue l'occasion pour me chercher, elle est devenue aspirante virtuose pour me trouver. Et moi qui pensais qu'elle ne m'appréciait guère ! Et pourtant, Ophélie m'a aimé tout ce temps de distance, ces deux longues années, elle désespérait et finalement, elle a décidé de se lancer dans cette aventure pour me chercher ? Quelle idiote elle fait, mais je l'aime bien cette idiote, elle me fait sourire, elle me rends heureux.

Je sentais un deuxième mouvement de son côté, elle se tourna vers moi, les yeux lourds de sommeil et cette bouille que seul elle pouvait faire. Ses cheveux étaient maintenant courts, mais restent imbattables, je souhaiterais les coiffer un jour. Elle ne portait ni son écharpe fourbe ni ses lunettes rondes, elle était juste Ophélie devant moi. Sans ses lunettes, ça la changeait, belle avec et sans elles.

"Tu as dormi au moins un peu ? Demandas t'elle en repositionnant sa tête correctement sur son oreiller.

- légèrement, mais c'était suffisant pour moi, et toi ? Ne veux tu pas dormir plus ? Elle renfrogna son visage comme en faisant la moue. Elle a des mimiques d'enfant, mais elle renferme la force d'une guerrière, c'est cette double Ophélie que j'aime.

- Ne pas te sentir tout tout près m'a creuser, je me suis donc réveiller, quelle heure est il ? Comme pour répondre à sa demande indirecte, je me positionnai de sorte à lui faire un câlin, elle vint sans se faire prier et s'installa confortablement contre mon torse osseux. Parfois, je me demande comment elle peut aimer un être comme moi, quand je pense à ça, elle le remarque direct et me réprimande disant que je suis parfait tel que je suis et qu'a ses yeux, je suis le plus beau. Ça a le don de me conforter et elle sourit toujours comme une enfant après ça.

- Il est 10 h 17, il me semble, étant donné que les généalogistes sont satisfaits de mon travail, je n'ai plus à aller travailler tôt comme avant. Informais-je Ophélie qui releva ses yeux vers moi, m'écoutant attentivement.

- C'est bien ça ! Rattrapons le temps perdu ces 3 années passées, sortons en ville, dînons ensemble, parlons de tout et de rien, visitons tout ! Elle s'exprima toute désinvolte et impatiente, je savais qu'elle avait toujours rêvé de passer du temps ainsi avec son mari ou son fiancé, ce qu'elle n'a pu avoir à cause de la cour du Pôle et de Dieu.

- Bien sûr, faisons ça, mais que dit tu plutôt d'une journée a la maison ? Enfin pas la nôtre, mais voilà. Mon ton un peu embarrasser en fin de phrase fit rire Ophélie qui ne se lasse pas.

- Pas notre maison, mais notre chambre, ça te va, j'espère ? Toujours un sourire planté sur le visage elle m'interrogeait du regard et son attente commença à la faire douter. Hm ?

- Oui, bien sûr, de toute façon, même si je disais non, tu viendrais en passant le miroir. Mon tour de rire légèrement alors que son visage tourna au rouge en signe d'approbation à mes dires. Elle se prépara à bouder, mais je pris vite son visage en coupole et l'embrassa doucement, elle répondit à mon baiser. C'était toujours une aventure folle d'embrasser, une chose que je ne pensais pas possible pour moi. Mais embrasser celle qu'on aime, c'est cent fois mieux, le monde est a nous ainsi que l'instant.  À bout de souffle, elle y mit fin, mais me regarda avec ses yeux marron, au soleil, ils donnent un air d'or pur, d'une beauté inestimable.

- Dit, tant qu'on vit à Babel, pourrons nous avoir notre chez nous ? C'est assez étrange de vivre chez Lazarus, en plus des automates avec leurs couteaux affûtés ! Elle leva une main en l'air pour exagérer ses dires et me regarda comme une enfant qui serait prête a pleurer.

- On verra ça, je n'ai pas la même richesse qu'au Pôle, mais je peux gagner assez pour nous faire vivre modestement. Je tentais de la rassurer plus que tout, mais c'est vrai, ne plus avoir mes richesses comme au Pôle a été difficile en arrivant à Babel, l'habitude a finit par gagner cependant. Je ne veux juste pas qu'elle vive en ayant faim ou des besoins. À ma surprise, elle me sourit plus fortement.

- Thorn... Je n'ai pas besoin de vivre dans un château, une petite bâtisse serait suffisante. Ce qui compte pour moi, c'est que tu y vives avec moi, qu'on partage cette maison simplette. Sa voix s'était faite plus douce accompagnant ses dires. C'est vraiment ça le plus important pour moi, ta présence. Perdant mes mots ma seule réponse est de l'embrasser de nouveau, un remerciement sincère, un signe d'approbation, une démonstration d'amour. Ophélie s'accrocha à moi de toutes ses forces, comme si j'allais disparaître, je la comprenais bien. Après l'événement de la prison, j'ai disparu pendant 2 années sans aucune nouvelle envers celle que j'aime. Je n'imagine pas son ressenti, mais je souhaite combler le vide que j'ai créé. Je mis cette fois fin au baiser pour lui adresser quelques mots.

- Ophélie ? Je cherchais son regard au milieu de l'amas de nos corps et des couvertures.

- Oui ? Elle releva doucement sa tête pour planter ses iris dans les miens.

- Tu sais, même si je t'ai causé beaucoup de mal, j'ai finis par t'aimer plus que prévu, ta présence m'a toujours rassurer dans les situations stressantes au Pôle. De plus, je m'excuse de t'avoir laissé seule ces deux années, mais aussi d'avoir été aussi froid cette dernière. À présent, je suis tout à toi, je ne partirais pas sans te prévenir, je resterais à tes côté car je t'aime. Ses yeux s'humidifièrent et elle cacha son regard un instant, en le relevant ses yeux humides témoignaient de son état. Avec ma main, j'essuyai une petite larme qui coulait de son œil droit et lui caressa la joue.

- Thorn, je t'aime vraiment beaucoup, ne me laisse plus. Elle avait dit cela sur un ton triste, ayant le don de m'attrister à mon tour.

- Moi aussi, je t'aime Ophélie, et je te promets de rester à tes côtés." Répondis-je. 

Le monde nous appartenait à présent, ou plus ou moins. Mais lorsque nous serons libres, je serais à elle pour toujours, car elle est ma plus grande réussite. L'avoir trouvé donna un sens à ma vie qui devenait plus que morose et désespérante. Elle est mon soleil constant, ma source de bonheur, je serais un homme meilleur pour elle.


Les fiancés de l'hiver devinrent les mariés du Printemps.


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⏰ Last updated: Mar 18 ⏰

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