le notre oui

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Section une : la rencontre ?

-            Je te présente ma sœur, Koharu

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- Je te présente ma sœur, Koharu.

Je n'ai à peine atteint les portes de la patinoire que des cris assourdissants se faisaient entendre à l'autre bout de celle-ci. J'augmentais le son de ma musique espérant les camoufler au maximum, les groupes d'enfants avaient bientôt fini leur séance.

Je courrais dans les vestiaires avant que toutes les filles du groupe d'avant ne finissent leurs cours. J'enfilais avec attention mes patins évitant de faire dépasser la ficelle de ceux-ci et rangea mes dernières affaires dans mon casier.

Je m'approchais de la piste glacée, mais ne vis personne sur celle-ci, mais les cris étaient toujours présents. Mes yeux se tournèrent vers la droite et j'aperçus l'origine de ces cris. Les filles étaient regroupées autour d'un banc, mais je n'y prêtais pas attention et en profitais pour m'élancer sur ce sol froid.

Ma compétition se déroulait dans très peu de temps, je devais donc donner mon maximum à mes dernières heures sur cette glace. Je me retrouve face à cette immense piste, patinant en concordance avec la musique ambiante de la patinoire. Je ressentais un mélange de stress et de concentration face à cette chorégraphie qui m'avait été imposée pour cette compétition. Mes patins glissaient fluidement sur la glace et chacun de mes mouvements était précis et calculés. Je m'élançais enfin, commençant gracieuse cette chorégraphie par une série de pirouettes. Sentant la confiance grimper à chacun de mes mouvements, mes figures se faisaient désormais dans un calme et une précision sans nom. Rater était un échec, et l'échec était inacceptable. Je continuais à enchaîner mes mouvements, ressentant les battements rapides de mon cœur, pour achever ma lancée. Je donnais le meilleur de moi-même, m'élevant dans les airs avec puissance, puis dans un geste final, je me figeais, bras tendu vers le ciel, soupirant le peu d'air qu'il me restait dans mes poumons.

La musique se coupa laissant uniquement le bruit d'applaudissement. Je tournai ma tête sur le coin où étaient les jeunes filles, mais plus personne ne surplombait ce côté de la patinoire. Les applaudissements eux, continuaient a résonné dans ce bâtiment. Mes yeux croisèrent les yeux de l'homme qui se tenait devant la glace et sans réfléchir, je m'élançai sur lui.

Mon frère était un homme bien occupé depuis qu'il était entraîneur de la fameuse équipe du Japon, il était mon exemple et ma seule source d'encouragement dans la poursuite de mon rêve.

- Tu ne devais que rentrer la semaine prochaine pour noël Hajime.

- J'ai pu libérer mes trois prochaines semaines afin de voir la fameuse compétition de ma sœur. Il posa affectueusement sa main de mes cheveux les ébouriffant légèrement.

Comme simple réponse, je le serai plus fort, afin de me persuader qu'il était bien là devant moi. Il m'aidait à descendre de la glace, comme si cela était la première fois que je découvrais ce sol froid. Il me guida vers un banc me tendant une brique de jus. À peine la paille enfoncée dans celui-ci la porte du vestiaire claqua violemment laissant apparaître un homme aussi grand que mon frère. Je n'y prêtai pas vraiment attention et continuais ma discussion euphorique avec mon frère.

Un amour glissantDove le storie prendono vita. Scoprilo ora