𝐓𝐇𝐄 𝐁𝐋𝐎𝐎𝐃𝐘 𝐃𝐀𝐍𝐂𝐄...[Non Corrigé]

Chapitre n°3 - La fusillade...

ZAHRIA,

Deux semaines étaient passées et j'attendais ce jour avec impatience. C'était aujourd'hui que nous passions nos auditions afin d'être pris pour un spectacle de ballet qui se déroule à Paris dans 3 mois. Je veux absolument être prise, si c'était le cas, je pourrais visiter le pays de la baguette et danser avec des célébrités comme Svetlana Zakharova ou Alicia Alonso.

J'avais passé la plupart de mon temps à m'entraîner avec Milo pour que ce soit parfait. Les cours étaient plus durs qu'avant et Louisa beaucoup plus stricte. J'avoue que je ne pensais pas ça possible. Mais bon, j'ai hâte.

Cependant avant d'y aller, je devais rendre visite à quelqu'un. Je sors de la douche et m'habille d'une robe pull beige, des collants chaires en dessous avec des bottines à talons blancs et mon trench de même couleur que la robe.

L'appartement est vide, Emma a rendez-vous avec les hommes de la boîte. Après cette fameuse soirée, elle avait réussi à négocier avec eux pour qu'ils collaborent ensemble. Ils avaient accepté et heureusement d'ailleurs. Je prends les clés de ma voiture, sors de chez moi en fermant à clé et monte rapidement dans ma voiture.

Une demi-heure plus tard, j'arrive devant une petite maison très jolie. Elle semble un peu vieille à cause de toute la mousse et le lierre qui se trouvent sur la façade mais c'est joli. Je passe le petit portillon qui grince quand je le pousse me faisant grimacer. J'aime pas ce bruit.

Le jardin qui entoure la maison est mal entretenu, des feuilles mortes partout, les nains de jardin sont sales et certains cassés. L'arbre plus loin tire un peu la tête, se balançant de droite à gauche à cause du vent, menaçant de s'écrouler à chaque instant. A première vue, cet endroit fait un peu peur.

Je toque plusieurs fois assez fort pour que la personne m'entende, cependant les secondes passent et personne ne m'ouvre. Je retente encore plusieurs fois mais toujours rien. Je fronce les sourcils et fais le tour de la maison pour aller à la fenêtre, j'observe à l'intérieur mais ne trouve personne.

Elle m'a pourtant dit qu'elle serait là…

Je continue de faire le tour et arrive à la porte arrière, je passe ma main dans le trou dans la vitre et ouvre doucement, pénétrant dans la maison. Je suis dans une petite cuisine. Je regarde autour de moi et me précipite vers la plaque de cuisson pour l'entendre. Je prends la casserole qui était dessus et la balance dans l'évier. Je tousse à cause de la fumée et fais de grands gestes avec mes mains.

— Madame Hamzaïs ? Où êtes vous ? Je demande en entrant dans le salon.

Ne l'a trouvant pas, je l'appelle une nouvelle fois sentant la panique monter. Lorsque j'entends du bruit venant d'en haut, je me dépêche de monter les escaliers et suis le bruit que j'entends.

J'ouvre violemment la porte de la salle de bain et trouve une femme agée, à genoux, tenant dans ses deux mains le tuyau de la douche alors que celui-ci fuit abondamment.

— Madame. Je souffle de soulagement.

Elle se tourne vers moi, m'offrant son plus joli sourire.

— Zahria ma puce, tu tombe bien. Dit, tu veux bien m'aider, ce truc ne fait que couler ?

Je m'avance vers elle et éteins l'arrivée d'eau. Elle souffle et je l'aide à se relever. Je lui tends une serviette étant donné que ses vêtements sont trempés.

— Tenez madame.

Elle me remercie avant de me mettre une tape sur l'épaule. Je me tourne vers elle, ne comprenant pas pourquoi elle me tape.

— Je t'ai déjà dit de m'appeler par mon prénom. Elle gronde.

Je ne peux m'empêcher de sourire et hoche la tête alors que nous redescendons en bas. L'odeur de cramé s'est répandue dans tous le salon.