03 | 𝖢𝗈𝖾𝗎𝗋 𝖽𝖾 𝗆𝖺𝗋𝖻𝗋𝖾

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« Je préfère ne pas parler de mon passé, car ça me rappelle à quel point ça m'a assombrit »





                     Bruna.













Lorsque j'attendais Samir, son frère ressorti de son bureau. J'avais passé plus d'heure assise qu'à travailler, je voyais les autres travaillés sauf moi. J'avais l'impression d'être inutile.

Amal: Rappelle moi ton prénom ?

Moi: Bruna.

Amal: Bruna. Tu vois, finalement ma farce a été bénéfique pour toi.

Plus ou moins.

J'avais l'impression qu'Amal était plus sociable et jovial que son frère aîné. Il paraissait sombre dans le fond et la forme et pour ça, il n'avait pas besoin de rire pour le cacher. Je percevais pas mal de chose quand je le voyais, il avait quelque chose qui clochait.

Moi: On va dire ça comme ça.

Amal: Quelque chose m'intriguait, qu'est ce que tu faisais à la fête de l'autre jour ?

Moi: Ma copine a insisté pour que j'y aille.

Répondis-je alors simplement.

Amal allait parler lorsque son téléphone sonne, il se mit à parler avec son interlocuteur avant de s'en aller en m'adressant un geste de la main.

Quelques minutes après Samir sortit enfin et me fit signe de le suivre. Alors je le suivis sans discuter, mon téléphone sonna à plusieurs reprises mais je ne daignai pas de décrocher.

Samir: Adriano veut que vous m'accompagnez à une soirée.

L'ascenseur s'ouvra sur un ding alors nous y entrâmes.

Moi: Aujourd'hui je peux pas, je suis prise.

Dis-je à l'intention de voir sa réaction mais rien ne le trahissait.

Samir: Ce n'est pas ce soir. Et quand bien même, si j'ai besoin de vous, vous décollerez votre petit cul à mes ordres.

Ahurie de ses mots, je le regardai. Il arbora une expression impénétrable.

Moi: Je n'ai pas de petit cul.

Samir: Je ne les regardais pas.

Moi: Ce n'est pas professionnel de parler comme ça à votre assistante.

L'ascenseur s'ouvrit de nouveau à la réception, nous marchâmes côte à côte pour gagner l'extérieur.

Samir: Ce n'est pas à vous de me dire ce qui est professionnel ou pas.

Je ne parlais plus et je le suivis jusqu'à sa Maybach, il se retourna pour me regarder.

Samir: Dorénavant venez directement à la maison au lieu de venir au bureau les matins.

Moi: P-pourquoi ?

Le marchand de sable Donde viven las historias. Descúbrelo ahora