Le jour se lève sur mon âme attristée
Tout se meurt, rien ne semble exister
Une journée de douleur commence
Mon cœur nage dans une peine immense
Je compte les jours et les heures
Je veux la fin de ce doux malheur
Ton regard singulier est un fléau
Qui déverse la noirceur de ses flots
Sur la plage aride de mon existence
Ton sourire brouille mes résistances
Je compte les jours et les heures
Je veux la fin de ce doux malheur
Je ne veux pas t'écrire ni te penser
Mais ton parfum hante mes pensées
Je rejette cette faiblesse nouvelle
Je me sens sale telle une poubelle
Je compte les jours et les heures
Je veux la fin de ce doux malheur
Ma délivrance viendra, je l'attends
Mon salut véritable est le temps
Il écrasera ton souvenir et ton visage
Il créera de nouveaux paysages
Je compte les jours et les heures
Je veux la fin de ce doux malheur
