Chapitre 2

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Cela faisait maintenant une semaine que Akane était rentrée de la sélection finale, Muichiro l'avait félicité à sa manière. Depuis, elle attend avec impatience l'arrivée de son katana.
Justement, un homme arriva avec. Il avait des courts cheveux noirs, et portait un marque bizarre.
- Bonjour, je suis Takara Koshiro , je viens pour le katana de Mademoiselle Hiroshi Akane.
- C'est moi. Dit la jeune fille.
- Très bien, puis je entrer ?
- Oui bien sûr.
Elle fit entrer le forgeron dans la maison, puis l'invita à s'asseoir sur un coussin posé par terre, avant de s'asseoir en face de lui.
- Donc, c'est vous le forgeron que l'on m'a attribué ?
- Oui, c'est bien moi. Et d'ailleurs, où est votre entraîneur ?
Il regarda autour de lui dans l'espoir de le repérer.
- Il n'est pas là, il part souvent pour des missions, surtout maintenant que j'ai passé l'épreuve.
- Et qui est-il ?
Akane lui jeta un regard interrogateur.
- Vous ne le savez pas ?
- Non, mon travail ne consiste pas à tout savoir sur les pourfendeur pour qui je travaille, seulement à leur forger leur katana.
Elle laissa échapper un léger rire.
- Mon entraîneur est Muichiro.
- Muichiro !? Le pilier vous voulez dire ?
- En personne.
- Vous en avez de la chance. Peu de personnes peuvent se vanter d'être l'apprenti d'un pilier.
Elle comprit soudain où il voulait en venir.
- Il ne m'entraine pas à devenir sa successeuse, il m'a juste entraîné pour que je devienne pourfendeuse, rien de plus.
Il paru déçu, mais ne dit rien.
- En tout cas... voici votre katana.
Il lui tendit l'arme emballée. Elle la pris, et retira la protection.
- Vous pouvez la sortir de son fourreau, elle devrait changer de couleur.
Elle obéit, et aussitôt que le sabre fût sortit du fourreau, la lame se teinta d'une couleur bleue-vert très clair, presque blanc.
- Ouaw...
Akane ne su que dire d'autre.
- Vous trouvez aussi, la façon dont un sabre d'un gris argent tout simple, se teint d'une belle couleur.
Elle regarda sa lame, les yeux brillants, quand soudain, un croisement retentit, et le corbeau de la jeune fille arriva à toute vitesse.
- Nord Est, Nord Est !!! apparemment, des démons vivent dans un petit village situé entre deux collines !
- Prête pour votre première mission Mademoiselle Hiroshi ? Demanda le forgeron.
Elle hocha la tête, d'un air assuré.
- Oui, plus que prête.
Elle se tourna vers son corbeau.
- Montre moi le chemin.

Akane suivit le corbeau jusqu'à un petit village, de l'extérieur, il paraissait paisible, mais, une fois entré, elle sentit l'atmosphère de peur et de méfiance qui y régnait.
"Pas de doutes, c'est là que le démon se cache."
Elle remarqua alors une jeune fille accroupie par terre, la tête enfouie dans ses bras. Elle décida de s'approcher.
- Heu...ça va ? Fit-elle.
L'autre releva la tête pour regarder la jeune fille.
- Qui...qui êtes vous ?
- Je m'appelle Hiroshi Akane, je suis ici pour...
Elle hésita, elle se demandait si elle devait lui dire si rapidement la raison de sa venue. La fille le devina pourtant.
- Vous êtes ici pour les disparitions. C'est ça ?
- Oui... heu... est-ce que tu pourrais me dire quelque chose à ce propos ?
La jeune fille détourna la tête, des larmes commencèrent à couler le long de ses joues.
- Ma sœur fait partie des disparus...
- Votre sœur ? Je suis vraiment désolée de l'apprendre...
- Elle m'avait pourtant dit qu'elle serait prudente...
Akane s'accroupit à ses côtés, et posa une main réconfortante sur son épaule.
- Je comprends se que tu ressens, moi aussi on m'a pris une personne chère à mon cœur, je ne permettrai pas que ça arrive à d'autres personnes, je te promets que je retrouverai la personne responsable de ses disparitions, et que je la ferai payer.
La jeune fille la regarda, et murmura un "merci" timide avant de dire.
- Au fait, je suis Sato Yui.
Akane lui dit d'une voix assurée.
- Sato Yui, je te promets que je tuerai le démon qui s'en est pris à ta sœur.
Elle dit sans s'en rendre compte la raison première de sa venue.
- Alors c'est un démon... j'en ai entendu parler, mais je n'ai jamais vraiment cru à ces histoires.
- Il se peut que tu ne me croies pas, mais je te le dis, je suis une pourfendeuse, et j'ai été envoyée en mission ici pour une affaire de démon. Il se peut donc fortement que se soit lui qui cause toutes ces disparitions.
Yui fit mine de réfléchir.
- C'est vrai que j'ai du mal à te croire, mais... ça ne veut pas dire que je ne vais pas t'aider. Suis moi.
Elle guida Akane jusqu'à une maison, qui devait être la sienne. Puis, elle l'emmena dans une grande salle avec un drap pour dormir dans le coin.
- C'est ici que je l'ai vue pour la dernière fois. Tu devrais avoir des indices ici.
- Je n'en sais rien, car là plupart du temps, les démons ne laissent pas de traces.
Elle s'accroupi, et resta un moment immobile pour sentir le moindre mouvement dans l'air.
Lors de son entraînement avec Muichiro, elle a inventé un souffle qui réunissait toutes les techniques qu'elle a elle-même crées. L'un d'eux reposait sur son sens du toucher particulièrement développé.
Elle approcha sa main le plus près possible du sol sans le toucher.
"Souffle de la forêt, sixième mouvement... Feuille Sensible"
Elle se concentra le plus possible pour sentir la moindre vibration même minime et lointaine.
- Il y a une vibration provenant de là bas.
Elle désigna un point au loin sur sa droite.
- Une vibration ?
- Oui... c'est dur à expliquer.
Elle s'apprêtait à partir, mais Yui la rattrapa.
- Je veux venir avec toi.
Akane la regarda d'un air compréhensif.
- Oui, mais tu dois rester ici, c'est trop dangereux...
Yui la toisa.
- Je sais, mais je sais aussi que je ne pourrai plus dormir si je ne sais pas exactement ce qui est arrivé à ma sœur.
- Je te comprends, mais... je ne veux pas voir quelqu'un d'autre mourir sous mes yeux.
- S'il te plaît !
Akane vit dans le regard de la jeune fille, qu'elle n'arrivera pas à lui faire changer d'avis.
- D'accord...
Yui semblait contente, mais la jeune pourfendeuse continua.
- Mais uniquement si tu me promets de partir en cas de danger.
La jeune fille baissa la tête.
- D'accord...
Akane marcha en direction de l'endroit où elle pensait se trouver le démon, suivit par Yui.
Soudain, elle vit une femme de dos avec de longs cheveux violets.
- Heu... excusez-moi... Dit Yui d'une voix faible.
" Elle émet une vibration bizarre..." Pensa Akane.
- Yui attend !
La femme s'était retournée, la jeune fille déglutit et la pourfendeuse fronça les sourcils.
La femme avait la peau totalement blanche, des taches noires en forme de triangle sur les joues et des yeux de la même couleur que ses cheveux.
Elle fixa les deux jeunes filles en claquant des dents. Son regard s'attarda sur le katana d'Akane, soudain, elle sauta brutalement sur Yui, les "griffes" en avant.
Cette dernière, surprise, tenta de se protéger avec ses mains, mais Akane coupa la main de la démone juste avant qu'elle n'atteigne son visage.
Elle recula d'un bon, le temps de se régénérer et fusilla la jeune fille du regard.
- Tu peux pas me foutre la paix et me laisser bouffer tranquille !? Nous les démons ne pouvons pas nous nourrir avec de la  nourriture humaine, la chair est la seule chose que l'on digère !
- Cours te mettre à l'abri ! Ordonna Akane Hiroshi à l'autre fille, qui obéit tout de suite.
Dès qu'elle fût or de vue, Akane fondit sur la démone, qui s'écarta d'un bon.
- Vas pas croire que je me laisserai décapiter par une débutante ! La prévint la cheveux violet.
- C'est ce qu'on va voir.
La démone tapa du pied, et le sol se mit à trembler juste sous les pieds de la jeune fille, la faisant peiner à garder l'équilibre.
- Tu ne devrais pas me sous-estimer. La menaça la démone.
- Je ne t'ai jamais sous-estimé, mais je suis convaincue que je vais te décapiter, tu payera pour tous tes crimes.
Elle leva les yeux au ciel.
- Mais bien sûr, j'ai hâte de voir ça.
Elle frappa le sol une nouvelle fois, et le sol se fissura tout autour de la jeune pourfendeuse.
"Souffle de la Brume, sixième mouvement...Brouillard au clair de lune"
Elle sauta dans les airs, et envoya une série d'innombrables coups à distance vers le la démone.
Comme elle s'y attendait, plusieurs coups atteignirent son cou, et sa tête tomba instantanément pendant que son corps se désagrègeait.

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