𝐓𝐇𝐄 𝐁𝐋𝐎𝐎𝐃𝐘 𝐃𝐀𝐍𝐂𝐄...[Non Corrigé]

Chapitre n° 9 - Prise pour cible...

( TW ⚠️ : Violence )

ZAHRIA,

Je vais, pour retourner à ma chambre quand une voix m'arrête dans ma course.

— Où tu t'enfuis küçük melek  ?

* Petit ange

Je me retourne et ses yeux aussi beaux qu'étrangers me fixent intensément, ses yeux passent sur tout mon corps et je me surprends à frissonner. Qu'est-ce qu'il m'énerve ! L'épisode du verre d'eau dans la gueule à trois heures du matin me reste coincé dans la gorge.

J'avais fait un cauchemar encore mais je ne pensais pas avoir hurlé au point qu'il déboule dans ma chambre pour me réveiller. Et même si, sa méthode pour me réveiller n'était pas la meilleure du monde, une partie de moi, le remercie de l'avoir fait.

— Loin de vous φάντασμα  ! Je crache en tournant les talons.

* Fantôme

Il me donne des surnoms que je ne comprends pas alors pourquoi je ne fais pas pareil ? Fantôme est la première chose qui me vient en tête en le voyant, déjà à cause de son masque qu'il portait quand je l'ai rencontré et aussi car il apparaît toujours quand je ne m’y  attend pas.

J'ai le sommeil assez léger, un simple coup de vent peut me réveiller alors que lui, rien, zéro bruit. Comme un fantôme.

Je ne l'entends pas se rapprocher, je sens juste la douleur de ma jambe quand il tacle dedans me faisant tomber au sol. Je me rattrape de justesse sur mes mains et gémit de douleur à cause de ma cheville.

— Enfoiré…

Il s'agenouille devant moi, un grand sourire aux lèvres et je ne peux m'empêcher de la trouver diablement sexy. Comment peut-on être aussi beau de l'extérieur et hideux de l'intérieur ? Il sortit de la poche arrière de son jean son arme et l'a fait tourner dans ses doigts avec agilité.

— Tu disais ? Il me demande.

Je ne réponds rien, trop occupé à retenir les larmes qui perlent dans le coin de mes yeux. Hors de question ! Je dis bien hors de question qu'il me voit pleurer, ça lui donnerait encore plus envie de me faire chier.

Il sourit en voyant que je ne réponds rien et se relève :

— Viens avec moi.

Ce n'est pas une question. Je n'ai pas envie de lui obéir et même si je le voulais, je ne peux pas. Ce taré m'a taclé dans ma cheville blessée et je n'arrive pas à me relever. Quel connard !

— Tu comptes attendre le déluge ou quoi ?

— Bah excuse moi d'avoir la cheville broyée, à cause de VOS hommes que VOUS avez envoyé pour soi- disant me nourrir ! Je lui dis avec haine.

C'est de sa faute si je suis dans cet état et il se permet de parler…

Je l'entends grogner et rebrousser chemin jusqu'à moi, je lui tends ma main pour qu'il l'a prenne et m'aide à me relever mais il renvoie ma main sur le côté avant de passer un des ses bras dans mon dos et l'autre sous mes genoux. Il me soulève comme si je ne pesais rien et me voilà en mode princesse dans ses bras.

Bah voyons…

— Vous auriez pu juste me redresser normalement. Je lance alors qu'il marche jusqu'à la chambre que j'occupe.

— Ferme ta gueule et remercie moi au lieu de te plaindre.

— Même pas dans vos rêves.

— Dans mes rêves Zahria tu hurles de plaisir pour moi.