Chapitre n°12 - Saved or not...

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( TW ⚠️ : Pensées suicidaire, violence )

ZAHRIA,

Nous passons les portes de la villa pour rentrer. À la fin du film, c'est bien évidemment Matteo qui est rentré à pieds, il a crié à même pas cinq minutes de la fin. Autant vous dire qu'il avait bien le seum.

— C'était incroyable merci les gars. Je les remercie en enlevant mes chaussures.

— De rien Zahria, il faudra absolument qu'on se refasse ça. Dit Matteo.

— Pour que tu beugle encore comme un CLÉBARD !

Je crois qu'il l'a toujours en travers de la gorge

— Ta gueule !

— Votre langage ! Gronde Cinthya en mettant ses mains sur les oreilles de son fils.

Je souris et m'avance vers le salon pour prendre un verre d'eau. Soudain le fauteuil tourne sur lui-même et deux pupilles rencontrent les miennes avec force m'arrachant un cri de stupeur.

Les garçons accourent vers moi et j'entends Lucien murmurer un "merde" alors que Hazraël ne regarde que moi.

— Je vois que tu t'es bien amusé. Dit-il.

Il ne s'adresse qu'à moi. Il se lève et s'avance vers nous alors que mon corps refuse de m'obéir et de reculer. Je suis comme figée au sol.

— Partez tous ! S'exclame t-il.

Aussitôt dit, aussitôt fait, tout le monde commence à partir, chacun en me lançant des regards désolé. Les traîtres !

Je reste ici, mon corps paralysée alors qu'il s'approche de plus en plus de moi. Son odeur cendrée envahit mes narines alors qu'il s'arrête à quelques centimètres de moi, m'obligeant à relever la tête pour le regarder.

Y a pas photo, la différence de taille est bien trop grande !

— Alors comme ça, on va au cinéma sans moi ? Il demande.

J'avale difficilement ma salive ne sachant pas quoi répondre de correct. Si je m'écoute, je lui balancerai toutes les insultes possibles et inimaginables dans la gueule. Mais je suis bien décidée à l'ignorer et ne compte pas répondre à ses piques. Je m'en sortais très bien pendant ces 5 jours donc autant continuer sur cette lancée.

Sa main se lève et il attrape mon bras avec force, je gémis de douleur alors qu'il me tire avec lui vers une porte plus loin. Il l'ouvre et je déglutis en voyant des escaliers qui mènent en bas, sûrement une cave.

Tu m'avais pas manqué, dis donc !

— Lâche-moi ! Je crie mais ça ne l'empêche pas de descendre les marches avec moi.

Arrivé en bas, il me jette contre le mur, ma tête cogne contre le béton et je tombe au sol. Hazraël s'avance vers moi et attache mon poignet à une gouttière grâce à des menottes. Étant trop sonné pour faire quoi que ce soit, je le laisse faire.

Putain de faible !

— Dis moi Zahria, est-ce tu sais qui je suis ?

Ouais, je sais ouais

Hazraël Rayan Cristanez, 29 ans, chef de la mafia sicilienne depuis ses 23 ans. Son père, Vincenzo Cristanez, bien qu'il ne soit plus à la tête du trafic, il continue d'imposer son autorité sur ses hommes et plus particulièrement ses fils.

— Apparemment pas mais ce n'est pas grave, tu le découvriras bien assez tôt. Je ne suis pas quelqu'un avec qui tu peux oser défier. Je gagne toujours meleğim et tu perds toujours, c'est comme ça. Retiens bien ça dans ta tête Zahria, jamais tu ne pourras gagner face à moi.

𝐓𝐇𝐄 𝐁𝐋𝐎𝐎𝐃𝐘 𝐃𝐀𝐍𝐂𝐄...[Non Corrigé]Where stories live. Discover now