au revoir.

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la fille que j'ai aimé.

la fille que j'ai aimé, je l'ai aimé.

Je l'ai aimé comme je n'aimerai plus jamais.

Je l'ai aimé à en pleurer, je l'ai aimé à en hurler

je l'ai aimé à en crever.

je l'ai aimé tant et tant.

que j'en ai fini blessée.

comme le roses ont des épines.

si tu les serres, tu saignes.

les personne qu'on aime,

qu'elles soient divines,

ou pas, cela ne les changera pas

elle resteront des roses

.

je t'ai aimé ma belle.

et

je t'aurais donné mon amour éternel.

je t'aurais offert les fleurs,

et j'aurais gardé mes pleurs.

je t'aurais offert les sourires, les rires.

je t'aurais offert les mots

mes mots les plus chauds.

mes mots les plus beaux.

des mots comme tu n'en verras plus.

mes mots du cœur.

les plus précieux, comme les trésors et les princesses.

les plus honnêtes, comme "tu me manque" et mes "je t'aime".

les plus chaleureux, comme les câlins et la tendresse.

je t'ai aimé.

je t'ai aimé comme je ne pourrais plus jamais.

les gens m'ont dit.

ceux que je connais,

les tristes et les brisés,

ceux qui se sont fait largués, abandonnés.

qu'ils étaient vides.

comme des vases sans fleurs,

ou des arc-en-ciels sans couleurs.

depuis qu'ils étaient seuls.

donc pendant que mon monde s'est effondré.

j'ai pleuré.

et maintenant qu'il s'est stabilisé,

j'ai fixé mes idées.

comme les souvenirs en photographies,

sur le mur de la nostalgie.

et j'ai réfléchis,

aux douches dont je sortais les yeux bouffis.

.

"le vide

cette sensation qui vous prends, vous qui aimez tout

cette sensation qui vous attrape, vous fait poser dans votre lit, vous qui débordez d'énergie"

ce sont les mots que j'ai accrochés,

pour ne pas les oublier,

sur le mur du souvenir,

même si ça m'a fait souffrir.

maintenant je repense.

si j'étais vide, infiniment vide,

pourquoi mes larmes ne coulaient t'elles pas

en moi ?

pour combler le creux.

au lieu de remplir mes yeux ?

alors aujourd'hui,

je ne dit pas avoir compris,

je vais juste changer mes pensées.

et mon point de vue, le rectifier.

"les larmes n'expriment pas le manque.

elles indiquent pas forcément que t'es pas bien,

elles expriment le trop plein."

et la fille que j'ai aimé comme je n'aimerai plus jamais

elle n'a pas laissé le vide

elle m'a laissé tous les mots que je ne lui avait pas offert.

et c'est pour ça que j'ai débordé,

et que mes larmes ont coulées.

et tous ces artistes des mots

dont les phrases sont des tableaux.

il se vident de leurs ressentis.

pour avoir de la place pour les nouveaux amis.

car

la poésie c'est comme un cri.

tu te sens mieux quand il est sorti.

et toi, la fille que j'ai aimé comme je n'aimerai plus jamais.

j'avais écrit ton nom sur les mots.

comme les colis ont des numéros.

et mes mots, je ne les enverrais pas à la mauvaise adresse.

car ils t'appartiennent, à toi, je t'en fais la promesse.

je n'oublierai jamais,

tout ce que je t'avais destiné.

à toi, la fille que j'ai aimé.

.

(ton souvenir à jamais,

dans mon cœur je le garderai.)

(alors, au revoir,

fille qui m'a laissée dans le noir.)



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écrit 25/10/2023

été.Where stories live. Discover now