𝐓𝐇𝐄 𝐁𝐋𝐎𝐎𝐃𝐘 𝐃𝐀𝐍𝐂𝐄...[Non Corrigé]

Chapitre n°13 - Los Angeles...

ZAHRIA,

— Monte ! Ordonne Hazraël.

Je ne réponds rien et monte rapidement dans le jet. Je reste quelques secondes ébahie devant tout ce luxe, des sièges en cuir blanc, des tables circulaires à côté, il y a même une vitrine où se trouve plusieurs boissons et nourriture.

Mes pas m'emmène directement sur le siège à côté du hublot, prends place dessus et alors que Matteo s'avance pour s'asseoir à mes côtés, Hazraël lui lance un regard noir et il lève les mains en signe de résignation et part s'installer plus loin. Le connard prend place à mes côtés et je ne bouge plus. L’image des deux agents au sol, une balle entre les deux yeux, me revient en mémoire et je secoue la tête pour m'enlever ses horribles images.

Les autres montent à leur tour et partent s'asseoir sur des sièges. Tout est silencieux si ce n'est que Zayan qui parle dans une langue que seuls ses parents semblent comprendre. Je les regarde un peu avant de ressentir les premières secousses du décollage, je serre fort les accoudoirs étant donné que je n'ai pas de ceinture et ferme les yeux pour me concentrer sur autre chose.

Alors que je sens le jet quitter le sol, une main se mit sur la mienne me faisant brusquement ouvrir les yeux. Je regarde les yeux écarquillés, la main d'Hazraël sur la mienne.

— Qu'est-ce que…Lâche moi ! Je dis en essayant d'enlever ma main de la sienne.

Il ne répond rien et garde fermement ma main entre ses doigts. Après plusieurs minutes de lutte acharnée, je perds espoir et arrête de me débattre en poussant un profond sourire.

Je le regarde une dernière fois. Seul son profil parfait me fait face. Son nez légèrement relevé, ses lèvres charnues sans que cela ne soit trop, son piercing à l'arcade et sa peau bien rasée. Ça m'embête de l'admettre mais c'est un très bel homme qui je sais, doit sûrement faire tourner la tête de nombreuses femmes.

Alors qu'il allait tourner sa tête dans ma direction, je pivote ma tête sur le côté et me rends compte que nous sommes maintenant dans les aires.

Je n'y avais même pas fait attention…

Les minutes se transformaient en heures et mes paupières se fermèrent doucement, ma main toujours dans celle du connard…

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Le réveil est venu plus vite que je ne l'aurais imaginé. Ma main n'était plus sous l'emprise de Hazraël et encore une fois, je me demandais comment il avait fait pour être aussi discret sans que je ne sente quoi que ce soit.

À la sortie du jet, la différence de température m'avait vite fait revenir sur terre. Il fait beaucoup plus chaud ici qu'en Italie. Un taxi nous attendait et comme de par hasard, j'étais encore une fois à côté du fantôme. Personne ne parlait et heureusement que Louis était avec nous pour faire la conversation.

Nous étions arrivés devant une grande maison de deux étages, une architecture typique des maisons américaines, de grandes baies vitrées à l'avant mais impossible de voir à l'intérieur. Et l'intérieur était juste magnifique. Des canapés noir avec des tapis blancs, des tables en bois et quelques plantes par-ci par-là, il y avait une cuisine ouverte qui donnait directement sur le salon et un table à manger plus longue que mon avenir entre les deux.

Et maintenant nous étions en train de dire qui dort avec qui et où.

— Lucien, Cinthya et Zayan dans la plus grande chambre en haut, Jacks et Louis dans celle du fond là-bas, Matteo tout seul dans…

— Pourquoi suis-je tout seul ? L'interrompt le concerné.

— Parce que tu ronfles tellement fort que c'est impossible de dormir avec toi. Dit Louis.