✧Chapitre 3✧

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☞Artiste : " kovmi " sur Instagram.

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▾ PDV Alhaitham

La porte se ferma et je soupirai. J'espère vraiment qu'il tiendra parole, sinon je vais devenir fou.

Je ne dois me rendre nulle part mais j'aimerais sortir, le plus rapidement possible. Prendre l'air, voir le ciel, voir et sentir la vie à pleines narines et juste pouvoir bouger.

Bon.. je dois d'abord rattraper ma nuit. Mais avant, il faut aérer, Kaveh a encore mit trop de parfum et ça sent jusque dans l'entrée. 

Franchement, faut qu'il arrête. Et j'en citerais tant de ses habitudes agaçantes !

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Légèrement dans les vapes, entre le monde des songes et de la réalité, un vent trop frais vint se frotter à mon nez et me fit éternuer bruyamment. Je me redressai d'un coup dans mon lit, bien réveillé et la goutte au nez.

Je m'essuyai rapidement avec le dos de ma main et sortit complètement du lit. Je titubai jusqu'à ma salle de bain personnelle où je me lavai les mains et me rinçai le visage avec de l'eau fraîche. J'analysai mon apparence, rien à redire. Pas besoin de se coiffer et encore moins de mener un combat inutile contre ma mèche rebelle au dessus de mon crâne.

Je souriais légèrement pour voir l'état de ma dentition, parfaite évidemment.

Retournant dans la pièce à vivre, je remarquai le coucher du soleil et fronçai les sourcils. Où est-il ?

L'heure qu'on avait fixée était largement dépassée et moi aussi je suis dépassé. Même pas capable de respecter ses promesses.

Je m'enrageai tout seul, tournant en rond dans la maison, attendant le bruit de la porte d'entrée. Pour sûr que j'ai attendu longtemps ce bruit, le soleil a eut le temps de s'éclipser et l'obscurité a eut le temps de dominer une partie de la région. 

Je m'immobilisai en reconnaissant la voix de Kaveh qui se plaignait à haute voix devant la maison. Pris d'une vague de colère, je sorti et ramena de force Kaveh à l'intérieur.

- "Aïe, mais punaise tu peux pas faire doucement ?!

- Tu ferais mieux de te taire, toi."

Ce qu'il fit, l'air peu rassuré. 

Je le poussai dans le canapé et allai refermer la porte d'entrée. Avant que je retourne vers lui, je l'entendais déjà :

- "Écoute, j'ai pas vu l'heure, c'est pas de ma faute si j'avais trop de boulot !

- Comme c'était pas de la mienne si je suis resté enfermé à t'attendre comme un animal, comme c'était pas de la mienne d'être resté éveiller toute la nuit et d'avoir été épuisé le lendemain ! 

- Je te demande pardon ? C'est clairement de ta faute, c'est toi qui a réussi à perdre nos clés. Mais je suppose que j'ai pas besoin de te rappeler. 

- Oh tu ferais vraiment mieux de te taire crois-moi ! Je ne sais pas ce qui me retiens de t'étriper là tout de suite !"

Kaveh eut l'air blessé, il se releva du canapé pour me pousser.

- "Bah vas-y je te retiens pas ! Si je suis aussi invivable que tu le dis, je me demande aussi ce qui te retiens de m'étrangler ! 

- Kaveh, c'est pas ce que j'ai dis.

- C'est ce que tu me fais comprendre tous les jours Haitham !"

Je ne répondis pas, Kaveh était rouge de colère et de frustration. Je me relevai, aillant atterri sur la table basse. 

- "On en reparlera demain matin. Vas te coucher."

Je me retournai pour aller prendre mon manteau.

- "D'où tu te permets de me donner des ordres ? Et où tu vas là ?

- Là où j'étais sensé aller il y a plusieurs heures."

Je sorti de la maison, heureux de ne pas entendre Kaveh rouspéter à nouveau. 

Respirant un bon coup, mon bonheur s'agrandît en sentant enfin le vent sur mon visage. J'ai oublié mon phono-isolateur mais honnêtement, j'en ai rien à cirer. 

Je m'enfonçai dans la ville plongée dans la nuit, atterrissant devant... un hôtel. Oh mon archon. Pourquoi c'était aussi simple ? Et pourquoi je n'y ai pas pensé plus tôt, bon sang ?

Sans y penser à deux fois, je remontai à pas rapides jusque chez moi, espérant que Kaveh ne s'était pas endormi. 

Je franchi le seuil de la porte et fut soulagé de le voir toujours debout. Il me dévisagea.

- "Prend tes affaires.

- Quoi, tu me vires de chez toi maintenant ?

- ... Non, on vas à l'hôtel et condamner cette maison jusqu'à ce qu'on retrouve nos clés.

- C'est pas une mauvaise idée mais t'oublies mes conditions financières ? Je pourrais pas payer-

- T'en fais pas, je le ferai, comme d'habitude."

Il eut l'air suspicieux mais alla tout de même chercher des affaires, je fis de même et on se retrouva avec nos sacs dans l'entrée. On s'échangea un regard de confirmation avant de d'éteindre toutes les lumières et de fermer définitivement la porte. 

Le trajet jusqu'à l'hôtel fut très silencieux, je sentais que Kaveh était tendu. C'est même moi qui dû parler à la réception.

- "On vas prendre une chambre avec 2 lits s'il vous plaît."

Et c'est là que je rendu compte que j'avais encore oublié mon phono-isolateur. Maudit sois-je !

- "Vous avez de la chance, c'est la dernière qu'on a, sinon ça aurait été un seul lit."

Le réceptionniste rigola un peu avant de nous tendre 2 clés. Lorsque Kaveh la pris, je ne pu m'empêcher de lui siffler : 

- "La perd pas cette fois."

J'eu pour réponse un coup de pied avant qu'il ne parte en direction de notre chambre. Je saluai poliment l'homme de la réception et me mis à suivre mon colocataire.

En approchant, je l'entendais déjà marmonner avec mécontentement dans son coin.

- "Déçu ?

- De quoi tu parles ?

- De devoir dorénavant partager plus qu'une maison avec moi."

Il finit par ouvrir la porte et rentrait en lâchant un simple "non". Un simple mot de négation. Un simple, certes, mais qui me tortura l'esprit durant toute mon installation. 

"Non".

Mes pensées se dissipèrent quand j'entendis le bruit des lattes d'un lit. Kaveh venait de sauter sur le sien et de toute évidence, il avait fini de s'installer. 

Je m'allongea calmement dans le mien, un petit moment plus tard.

"Non".

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⏰ Última atualização: Jun 07 ⏰

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"Ta faute."  ⌜KAVEHAM⌟Onde histórias criam vida. Descubra agora