J'avais eu le coup de foudre lorsque je découvris Oumy sous son véritable jour, hors du cadre personnalisant d'une salle de classe où le professeur ne retient de ses élèves que les nos et prénoms, les performances intellectuelles et parfois le visage.
Dans une baraque du quartier de Colobane, j'avais découvert Ouly et ses yeux m'avaient conquis. Pourtant, n'acceptant pas d'être pris au piège de l'amour par une élève, je m'étais juré de ne plus remettre les pieds chez elle.
Il ne faut jurer de rien.
J'y retournai une fois, deux fois, trois fois.
Ensuite ce fut une habitude.
Et puis j'avais réellement éprouvé le besoin de revoir Mère Soukaïna. Au début, je m'expliquais difficilement les raisons de l'attirance irrésistible qu' exerçait sur moi cette bonne femme. À force de la fréquenter, de l'écouter, de l'observer durant nos longues causeries, je compris. Mère Soukaïna avait je ne sais quoi dans son maintien, dans ses tics les plus évidents, qui rappelait vaguement mais infailliblement le seul être qui ait vraiment compté dans ma vie et dont le créateur m'avait trop tôt privé de la tendresse : ma mère.
Cette fois ci c'est un peu courte mais c'est parceque c'est la fin du chapitre II.
J'espère que vous aviez aimé ?🥰
VOUS LISEZ
La collégienne
Short StoryAttention je n'est pas créé ce livre mais c'est Marouba Fall. « Il était une fois dans ma vie une fille. Elle s'appelait Oulimata. Ses camarades la surnommaient l'Américaine. Pour moi, elle était Ouly. Pourquoi ne pas l'avouer tout de suite ? Ouly é...