09 | 𝖢𝗈𝗆𝗉𝗅𝖾𝖺𝗇𝗇𝗈

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« Suis la flamme rouge jusqu'au fruit du désert. »















Lalla: J'ai essayé de te joindre pendant des jours mais tu es introuvable, des explications ?

Un soupir m'échappa, nous étions assit à l'extérieur d'une trattoria sous une tente. L'odeur des épices fortes nous emplissaient le nez et nous entendîmes des bruits de couverts et de fritures.

La chaleur était supportable mais je sentais la sueur de mes cuisses sous ma robe. Il n'y avait pas mal de gens dans cette trattoria, j'étais non loin de San Lorenzo.

Moi: Je n'ai plus de téléphone mais je suis devant toi alors expliques moi comment s'est passé la côte amalfitaine ?!

Lalla: C'était bien ! C'est différent de Milan et la population est diversifiée.

Un rire bref m'échappa.

Moi: Rome est une ville emblématique mais la côte amalfitaine c'est une ville comme Ibiza par exemple.

Le serveur revint la main rempli d'assiette, nous ne sûmes pas quoi prendre alors elle avait tout commander.

Lalla: Oui et d'ailleurs, je nous ai acheté un bracelet de meilleure amie.

Un sourire atteignit mes yeux lorsqu'elle me montra le bracelet, je pris le bracelet en l'observant.

Moi: Qui met des bracelets d'amitié de nos jours ?

Demandai-je amusée de la situation.

Lalla: Alors soyons démodé.

Je la remerciai néanmoins et je portai mon regard sur les nourritures. J'avais prit principalement des pâtes carbonara, elle avait prit deux types de pizzas et comme boisson il nous servi le Limoncello. Un liqueur typique d'Italie alors je ne me plaignis pas.

Lalla: Mais plus sérieusement, pourquoi tu n'as plus de téléphone ?

J'enroulai une quantité de pâtes autour de ma fourchette, presque qu'avec un sentiment de lassitude.

Moi: C'est une longue histoire, ne t'inquiètes pas pour ça.

Lalla: Je vais faire une surprise à Théo aujourd'hui j'espère que tu seras là ?

Je laissai apparaître une grimace sur mon visage, je n'avais pas envie de voir Théo. Je ne voulais pas qu'on passe nos temps à discuter de son petit ami parce que j'en avais jusque la gorge.

Moi: Je sais pas, on verra bien.

Nous parlâmes ensuite de nos problèmes individuels, on critiquait un peu l'accoutrement de certains passants, ensuite on se regardait lorsqu'il y avait un moment de gêne.

Moi: Il est complètement venu l'arracher de ses copines sous prétexte que c'est un homme jaloux.

Lalla: Il pouvait quand même nous éviter ce cirque, on est au 21ème siècle bordel.

Renchérit Lalla avec cette expression malicieuse.

Moi: Heureusement que je vis dans un quartier résidentiel pour croiser ces conneries pareils.

Le marchand de sable Where stories live. Discover now