Chapitre n° 21 : Imbu de soi-même...

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HAZRAËL,

Lorsque j'ouvre les yeux, la première chose que je vois, c'est elle, dormant paisiblement dans mes bras. Ses sourcils ne sont plus froncés comparé à cette nuit qui à été compliquée pour elle. Cela fait une semaine, que je lui ai montré le QG, cela fait une semaine qu'elle enchaîne les cauchemars et cela fait une semaine que je la calme avant qu'elle ne finisse par s'endormir dans bras.

Je ne sais pas pourquoi je fais ça, je devrais la laisser se battre contre ses cauchemars en la regardant comme la première fois que je l'ai vu faire une crise mais pour je ne sais quelle raison, je ne peux m'y résoudre.

J'aime l'avoir dans mes bras la nuit, cela fait deux semaines et demie que nous somme à Los Angeles et depuis que je dors avec elle dans mes bras, je ne fais plus d'insomnie, je dors comme un bébé alors qu'avant, je n'osais pas fermer les yeux.

Elle est le remède de mes maux...

J'étudie son visage avec attention, sa peau est bronzée, ses yeux sont fermés et ses longs cils tombent sur le bas de ses yeux, ses lèvres rouges naturellement sont légèrement ouvertes. En la voyant d'aussi près, je peux voir chaque petites imperfections de son visage mais elle n'en reste pas moins magnifique.

Elle est parfaitement imparfaite !

Ne contrôlant pas mon geste, je lève la main et écarte la mèche de ses cheveux bruns qui tombent sur son front. Je me surprends moi-même en voyant à quel point, je suis doux et patient avec elle. Je n'avais jamais rassuré quelqu'un pendant des crises, Jacks en faisait beaucoup après la mort de sa sœur mais jamais je n'ai pris la peine de l'aider. Non pas que je ne le veuille pas mais parce que je ne savais pas comment faire. Cependant avec elle, c'est comme si c'était instinctif, j'ai réagit au quart de tour en mettant ses mains sur mon torse à même la peau.

De nombreuses choses que je ne peux décrire se sont créées en moi pendant qu'elle me touchait sans savoir qu'elle effet elle avait sur moi.

Je repose ma main sur sa hanche et la rapproche de moi pour la sentir davantage, elle n'est pas assez près. Son corps avance automatiquement vers le mien et Zahria vient caler sa tête sur mon torse. Je ne la lâche pas du regard. Ses narines bougent et ses yeux commencent à s'ouvrirent, je souris déjà en imaginant sa tête.

Lorsque ses yeux rencontrent les miens, elle écarquille les yeux.

- Bonjour chérie, bien dormi ? Je demande.

- J'aurais pu te répondre que oui si je n'étais pas dans tes bras. Lâche moi maintenant ! Elle dit.

Qu'est-ce qu'elle est agréable ma petite ballerine de bon matin !

J'ouvre les bras, la lâchant, elle se révèle vivement du lit et court presque jusqu'à la salle de bain. Je ricane me levant à mon tour. Je marche jusqu'à la porte de la salle de bain et dis :

- Pourtant dans mes bras, tu semblais te sentir à l'aise au point de baver sur mon débardeur.

La porte s'ouvrit d'un coup et je m'écris :

- Putain mais qu'est-ce que t'es moche comme ça !

Zahria à une sorte de gelée verte sur le visage, on dirait le monstre en gélatine en Transylvanie ! Elle fronce les sourcils et dit :

- Déjà c'est faux, je ne bavais pas ! Et puis je suis pas moche, c'est toi qui a de la merde dans les yeux abruti !

Puis elle referme la porte aussi vite qu'elle l'a ouverte. Plus je passe du temps avec elle et plus je vois que enfaîte, cette femme est une vraie gosse, peut-être pas pire que mon neveu mais pas loin quand même.

𝐓𝐇𝐄 𝐁𝐋𝐎𝐎𝐃𝐘 𝐃𝐀𝐍𝐂𝐄...[Non Corrigé]Where stories live. Discover now