Salam aleykoum
Tout ça n'était qu'un simple rêve...
Mon plus beau rêve....
Et maintenant tout était fini.....
A force d'avoir pleuré je me suis endormi. Le lendemain en me réveillant j'arrêtais pas de penser à ce que tout était vraiment fini.
Le pire dans tout ça c'est que personne ne pouvait me comprendre personne pouvait savoir à quel point j'étais brisé que tout ça n'était qu'un simple rêve.
J'avais vraiment pas envie de sortir et pourtant je ne pouvais pas rester là sans rien faire, j'avais 18 ans maintenant je devais me trouver un boulot, un avenir....
J'ai donc demandé à Tarik de m'aider à préparer mon CV alors on l'a fait ensemble.
Je ne savais même pas quoi écrire comme qualité que j'ai mais bon c'est pas grave.
J'ai donc passé la journée à déposer mes CV partout, je suis allé au footkorner et à plusieurs autres endroits et j'ai attendu qu'on me réponde.
Je suis rentré que le soir chez moi alors j'ai pris une douche j'ai mangé et j'me suis directement endormi.
Après quelques jours j'ai vu mes réponses et y a 3 magasins qui m'ont accepté mais j'ai préféré aller au footkorner.
Ils m'ont envoyé mon emploi du temps en ligne et je commençais donc lundi (vu qu'on était en week-end ).
Papa : Nisya tu peut aller m'acheter du pain stp ?
Moi : oui j'arrive.
Je me suis fait un chignon décoiffé, j'ai mis une djellaba avec un pull et je suis sorti. Je voulais qu' Allah me facilite le port du voile comme dans mon rêve...
Quand je suis descendu y avais beaucoup de garçons certains mon salam d'autre mon regarder avec des gros yeux comme si j'était une extra-terrestre.
J'étais perdu je savais même pas où était la boulangerie la plus proche alors j'ai demandé à Lyes qui me regardait toujours aussi bizarrement depuis l'autre fois où je l'ai vu avec les garçons.
Il me regardait pas comme une folle mais comme si quelque chose le tracassait.
Moi : excusez-moi, c'est pour savoir où est la boulangerie la plus proche.
Le fait d'essayer de faire semblant de le parler comme si c'était un inconnu pour moi était sûrement le plus triste.
Lyes : oui c'est tout droit après tu tourne à droite.
Moi : merci.
Lyes : tu peux me tutoyer même si on ne se connais pas, je suis pas aussi vieux que toi.
J'ai hoché la tête et je suis allé m'acheter du pain à la boulangerie.
J'ai repensé à comment il me regardait pendant qu'il me parlait. Il ne faisait que fixer mes yeux et ces yeux brillais en même temps.
J'ai arrêtais de penser à tout ça et je suis rentré chez moi ou y avais Hamed.
Hamed : t'étais où ?
