Chapitre n°26 ‐ Pour toi kalbim...

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ZAHRIA,

J'ai passé toute la nuit à errer dans les rues de Los Angeles sans jamais rentrer à la maison. Je n'ai pas envie de rentrer et pourtant je le dois. Mon cerveau tourne à la vitesse de la lumière essayant de comprendre le pourquoi du comment.

Lyo, mon frère, mon meilleur ami, mon sang, est vivant depuis tout le temps où je le croyais mort. Mais comment c'est possible ? J'ai senti les battements de son cœur s'arrêter sous mes mains alors que je persistais à lui faire un massage cardiaque. J'ai vu la balle s'enfoncer dans sa poitrine et son corps tomber au sol alors comment c'est possible qu'il soit toujours en vie ?

Toutes les personnes que j'ai tué ont décidé de revenir à la vie ou c'est moi ?

C'est de ma faute. Je n'ai pas su le protéger et j'en ai payé le prix. Un simple bruit de sa part à réussi à me déconcentrer, à me faire dévier mon arme, et à toucher mon frère par accident. Après ce jour, je savais que j'étais vouée à être seule, toutes les personnes que j'aime ont finis mort par ma faute.

Sur les 500 personnes que j'ai tuées, je ne regrette que deux personnes.

Lyo et Élios

Et c'est tout.

Le soleil se lève, je n'ai pas dormi de la nuit, je suis allée en boite, j'ai vidé à moi seule une dizaine de bouteilles d'alcool. Autant dire que je suis bien saoule. Et comme si ce n'était pas assez, il pleut des cordes. Il n'est pas censé faire chaud à Los Angeles de base, merde !? À croire que même le ciel est contre moi.

Il faut que j'y retourne. C'est décidé. Fini de jouer la fille fragile que j'étais censée être jusqu'à ce que j'arrive à mes fins. Fini de faire semblant. Fini de cacher qui je suis réellement.

Personne ne se montre toujours complètement, il y a toujours une partie de nous que nous devons cacher pour ne pas que les gens la voient, une partie sombre, une partie que même nous refusons de voir.

Sauf que moi c'est cette partie sombre que je montre aux gens et l'autre que je cache. Pourquoi montrer une partie de nous qui est vulnérable ? Je préfère que les gens voient en moi, la noirceur de mon âme qu'ils voient l'infime lumière en moi et la détruise. Alors cette lumière, je la garde en moi, à l'abri de tous et surtout de moi...

S'attacher aux gens ne sert à rien, ils ne te donneront jamais la même quantité d'amour que toi tu te tues à leur donner.

Un jour Ayhan m'a dit : "- Ma puce, rien ne sert de t'attacher au gens de ce monde quand tu sais que même ton ombre t'abandonne dans les ténèbres" Et elle a tout à fait raison. Cette phrase qu'elle m'a dite, je l'ai comprise, à mes dépends mais je l'ai comprise.

Alors maintenant je ne compte que sur moi, je vais bien, de toute manière je dois aller bien car personne ne le fera pour moi alors je dois le faire.

Ma tête tourne, je crois que j'ai un petit peu abusé sur la boisson. Je doute de marcher droit et vu les regards de pitié que me lancent les gens qui passent à côté de moi, je pense que je dois pas être très belle à voir.

Ne me regardez pas comme ça

Arrêtez !

Je n'ai pas besoin de la pitié d'autrui

Arrêtez bordel !

Ne me regardez pas comme ça...

Pitié...

Je tangue de plus en plus, place mes mains sur mes oreilles, fermant violemment les yeux prise d'un immense mal de tête.

Vos yeux remplient de pitié...

𝐓𝐇𝐄 𝐁𝐋𝐎𝐎𝐃𝐘 𝐃𝐀𝐍𝐂𝐄...[Non Corrigé]Wo Geschichten leben. Entdecke jetzt