Chapitre n°28 ‐ Les épreuves ( part 2 )

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HAZRAEL,

- C'est qu'elle tient. Dit mon père en regardant la caméra de la pièce où se trouve Zahria.

Je ne réponds rien, mon regard figer sur l'écran noir qui n'affiche absolument rien. La caméra se trouve à l'intérieur de la boîte où est enfermée la brune. A cause de l'espace et de la luminosité, nous ne voyons rien, nous entendons juste.

Nous entendons seulement le bruit de sa respiration qui s'accélère par moment, les sons sortant de sa bouche, qui d'ailleurs ressemblent plus à des couinements qu'autre chose et le bruit de son corps quand il bouge même si c'est très minime à cause de la place que son corps occupe. Cela va bientôt faire une heure et demi qu'elle se trouve dans cette boîte à six metre dans le sol, boite qui est remplie d'araignées, non vénéneuse.

- Elle ne se plaint même pas des piqûres de ses araignées vénéneuses, impressionnant. N'est-ce pas mes fils ? Dit notre père se tournant vers mon frère cadet et moi.

Personne n'a dit que je ne pouvais pas l'aider un peu...

- En effet. Nous répondons en même temps.

- Si elle réussit cette épreuve, il ne restera plus que celle du combat et de la torture. Enchaîne mon père se tournant vers l'écran.

Et c'est bien ça qui me préoccupe, si elle réussit, elle enchaîne les autres épreuves et se fait torturer pendant 2 jours où elle mourra sans doute, cependant si elle échoue à cette épreuves, elle mourra. Dans les deux cas, les issues ne me plaisent pas.

La dernière épreuve, très peu de gens la réussissent, la plupart n'en sortent pas vivants ou alors finissent handicapé avec des troubles mentaux. D'autant plus que la personne qui est chargée de cette dernière étape d'intégration n'est autre que mon chèr paternel et que je dois être présent, sans intervenir, jamais, c'est la règle.

Mais est-ce qu'elle le supportera ?

...

Les trois heures se sont écoulées, la boîte vient juste d'être remontée. Lucien se précipite pour aller l'ouvrir alors que je reste en retrait même si je n'ai qu'une envie c'est de la prendre avec moi.

- Zahria c'est fini, tu as réussi. Dit mon frère.

Ma belle brune sort sans un mot, elle commence à se secouer dans tous les sens. Les araignées sur son corps tombèrent toutes jusqu'à ce qu'il n'en reste plus une seule.

- Ça va ? Demande Lucien.

Zahria relève la tête, apart de grands signes de fatigue, rien d'alarmant, les piqûres que les araignées auraient pu lui causer, l'aurait fait s'évanouir à peine un pied en dehors de la boîte.

J'ai bien fait.

- Oui ça va. Dit-elle en se raclant la gorge.

Mon frère hoche la tête et elle se tourne vers moi. Mes yeux rencontrent les siens et je me rappelle :

"- tu as les plus beaux yeux que je n'ai jamais vus, ils sont incroyablement unique et étrange mais tellement hypnotisant, j'adore..."

Elle était encore sous l'effet de l'alcool donc son esprit n'était pas très clair mais apparemment l'alcool nous aide à dire les choses que nous voulons cacher ou que nous n'osons pas admettre.

Elle a admis qu'elle aimait mes yeux alors que je les détestes, même si elle ne s'en est jamais cachée, je l'ai toujours sus qu'elle apportait une attention particulière à mes iris. A chaque fois que nous sommes proches c'est la seule chose dont elle semble se consacrer : mes yeux bicolores. Je vois toujours cette petite lueur d'admiration dans ses yeux océan à chaque fois qu'elle me regarde. Et même en ce moment...

𝐓𝐇𝐄 𝐁𝐋𝐎𝐎𝐃𝐘 𝐃𝐀𝐍𝐂𝐄...[Non Corrigé]Where stories live. Discover now