𝐓𝐇𝐄 𝐁𝐋𝐎𝐎𝐃𝐘 𝐃𝐀𝐍𝐂𝐄...[Non Corrigé]

Chapitre n°29 - S'il te plaît...

( TW ⚠️ : Torture )

HAZRAEL,

Mon père entre dans la pièce, le sourire aux lèvres, un sourire que j'aimerai tant lui arracher. Il regarde avec arrogance Zahria, qui est ligotée à la chaise et encore amochée par les coups qu'elle a reçus plus tôt.

- Alors tu es prête ? Demande mon père.

- Fait ce que tu as à faire Cristanez et ferme ta gueule. Répond ma brune, les yeux fermés.

Le sourire du baron s'évanouit aussitôt, son visage se froisse de colère comme à chaque fois que Zahria ose lui répondre. Quant à moi, je suis assis devant elle un peu plus loin, Lucien à mes côtés, sa jambe tressaute de stress et je pose ma main sur son genoux.

Il ne pas montrer qu'il est inquiet, si mon géniteur le voit ça lui donnera encore une raison de la faire souffrir davantage. Et ça, je ne le tolérerais pas.

Mon père me fait signe d'expliquer, ce que je fais sans riposter :

- Au cours de cette épreuve, tu te feras torturer de toutes les manières qu'il soit, coups, mutilations, poisons et j'en passe, nous te poserons des questions comme si nous étions des ennemis qui veulent des renseignements sur la Sevsta. Si tu dis une seule information sur nous, la mission est considérée comme échouée et tu mourras, si tu supplies d'arrêter, tu meurs, si tu meurs au cours de l'épreuve, ton corps sera envoyé à tes proches.

Elle hoche la tête toujours les yeux fermés alors que claque des doigts annonçant le début de son cauchemar. Le baron se saisit d'un poing américain qu'il enfile et sans attendre, il l'abat sur la joue de la brune.

- Tu connais la Sevsta non ? Il demande.

- ...Non. Dit-elle en crachant du sang au sol.

Il abat encore une fois son poing sur sa pommette.

Reste assis Hazrael !

- Pourtant les photos que nous avons, montre le contraire.

- Ce n'est...pas moi.

La voix de la brune est calme, très calme même. Son visage est rempli de sang, son arcade est pété, sa lèvre est fendue et ses deux pommettes saigne. Mon géniteur lâche le poing américain, se saisit d'un couteau et s'approche de Zahria.

Il passe la lame sur son visage passant de sa joue, elle ne sursaute pas, elle ne se crispe pas et n'ouvre pas les yeux. Il continue son chemin sur sa clavicule et arrive au niveau de son tatouage de trèfle où il s'arrête.

- Ne touche pas à ses tatouages. Je grogne et il se tourne vers moi, le regard dur.

- Si ma manière de faire ne te convient pas, fils, fait- le toi. Dit-il me tendant le couteau.

- Haz...Commence mon frère mais je le coupe en me levant de ma chaise, saisissant le couteau de mon père.

Il sourit, fière et prend place sur la chaise où j'étais assis plutôt. Je me place devant Zahria qui a ouvert les yeux, me regardant sans qu'aucune émotion ne soit visible sur son visage. Ses yeux océans me fixent et d'un coup, toute mon assurance pour la torturer s'en va.

Je ne veux pas lui faire de mal, je ne veux pas la briser. Certes c'était mon but au départ mais maintenant, je n'en ai pas envie.

En fait, je crois n'en avoir jamais eu envie.

- Bas alors Cristanez, on perd ses couilles ? Elle demande en souriant.

Je fronce les sourcils, à quoi elle joue ?