C'est une voleuse hors pair.
C'est un ancien commandant de l'armée.
Elle manie les armes à feu.
Il utilise une arbalète.
Elle sait se battre.
Il sait se battre.
Elle a un caractère de feu.
Il a un caractère explosif.
Son maitre mot à elle : Vengean...
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Musique :Play with fire (feat. Yacht Money), Sam Tinnesz, Yacht Money
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| LILITH |
Le même schéma se dessine à nouveau.
Courir.
S'enfuir.
Survivre.
Mais cette fois c'est plus que réel. Sentir la présence de cet inconnu partout alentours de moi me met mal à l'aise et met mon cœur à rude épreuve.
Je dois m'enfuir comme pendant les centaines d'entraînements que j'ai fait certes, mais mon ennemi est muni d'une arme prête à tuer. D'une arbalète. Je ne sais pas ce qu'il veut et je ne vais pas aller faire ami, ami, avec lui pour le lui demander gentiment autour d'une tasse de thé.
Il a commencé à me tirer dessus et essayé de me tuer donc moi je me barre le plus rapidement possible. Je ne suis pas en état de me battre en ce moment même. La seule chose qu'il m'est possible de faire c'est de mettre la parure en sécurité en arrivant à atteindre ma moto avant de me faire trucider.
Mais s'il ose encore une fois ne serait-ce que m'effleurer je riposterai sans aucun regret. Je ne suis peut-être pas en état de combattre mais je suis toujours en état de me battre et de me défendre. Et je ne l'épargnerai pas le moins du monde.
Pour le moment, ma principale préoccupation est de réussir à atteindre ma moto, la démarrer et partir le plus rapidement possible, loin, en évitant de le confronter.
Le bruit de mes pas ricoches contre les deux murs qui surplombent la rue étroite dans laquelle je cours. Marchant dans les flaques d'eau, des éclaboussures viennent mouiller le bas de ma combinaison. Pour protéger mes arrières j'ai passé les deux sangles de mon sac sur mes épaules de sorte à me protéger de ses tirs puisque je n'ai pas des yeux derrière la tête pour prédire d'où le prochain projectile arrivera, si tant est qu'il en arrive un autre.
Le souffle ératique, celui-ci se coupe totalement lorsque quelque chose me percute de plein fouet par la gauche, me faisant perdre l'équilibre et m'écraser contre le bitume de la ruelle. D'un vif mouvement de la main, j'essuie mon visage plein d'eau avant de rabattre mes cheveux en arrière histoire de me dégager la vue.
Une fois de nouveau debout, les sens aux aguets, tournant sur moi même, je scanne chaque recoin sombre où il pourrait se cacher. Je me prépare à recevoir un autre coup mais rien. La rue est complètement déserte. Je quadrille la zone du regard une nouvelle fois pour être sûr de ne pas avoir rêvé alors que mon cœur menace de s'échapper de ma poitrine tant il bat férocement dans mon crâne et à mesure dans mes oreilles.
