Épilogue d'une existence

L'obscurité de la nuit

Différents bruits et différentes sensations...
Oui on perçoit tout dans ses sombres partitions.
Le moindre son devient aussi évident
Que cette peur bleue qui parcourt notre échine,

Ces gouttes d'eau qui perlent notre front saillant,
Ces pensées obscures mais claires, sans racine,
Qui voient une vicissitude positive
Au sein de notre univers sans idées conjonctives;

Telle est notre conscience dans la nuit obscure,
Où, submergé par d'intenses émotions pures,
La solitude et la tristesse s'évanouissent
Aux tréfonds de ses ténèbres où elles tarissent

Avec les hululements stridents et bien mornes
D'une chouette au loin qui, s'envolant, occasionne
Un craquement de la branche où elle fut perchée,
Et répété dans ses sombres obscurités.

Ses ténèbres couvrent les parties de notre être
Pour sortir nos peines ne pouvant transparaître,
Apportant compassion, chaleur et tendresse
Dans ces instants bénis, oubliant notre détresse.

Chaque stimulus qui, durant le jour agace,
S'y trouve être un réconfort vorace et tenace.
Cette sensation de plénitude perdure
Jusqu'au crépuscule où s'achève l'aventure.