Ce que défend Captain America

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Bonjour à toustes, 😃

Aujourd'hui, c'est le 17 mai, journée internationale contre les LGBT-phobies

Cette année, j'ai eu envie d'écrire un OS à cette occasion. Un OS pour partager un message d'espoir tout en véhiculant des idées qui sont importantes pour moi. Donc cette histoire ne sera pas totalement feel good, elle abordera clairement les lgbt-phobies et leurs répercussions sur la santé mentale des personnes concernées.

Protégez-vous si ce ne sont pas des choses que vous voulez lire pour le moment. Et si non, bonne lecture à vous ! 🏳️‍🌈


Content Warnings : lgbt-phobies et leurs répercussions sur la santé mentale des personnes concernées ; mention de la Shoah ; mention du droit à l'avortement


Contexte : Cet OS est sans lien avec mes fanfictions « Time after time » et « On se reverra... »

Steve et Bucky étaient en couple avant la guerre. Les Avengers sont restés liés après les événements de leur premier film et Sam Wilson a fini par les rejoindre. Ils vivent toustes à la tour Avengers (à mi-temps pour Clint), cela fait 5 ans que Steve a été retrouvé. Ils n'ont jamais entendu parler du Soldat de l'Hiver (vous pouvez vous imaginer qu'il existe ou qu'il n'existe pas, cela n'a pas d'incidence sur cette histoire).

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Une autre conférence de presse. Une autre stupide conférence de presse. Steve avait ces moments en horreur, ils lui rappelaient la tournée USO, quand il était le singe savant du gouvernement, tout juste bon à récolter des fonds, un pantin connaissant quelques tours de passe-passe. Et, désormais, une bête de foire dont les gens voulaient connaître l'avis sur tout et n'importe quoi tout en se fichant éperdument de savoir qui il était réellement.

Heureusement, depuis plus d'un an ils avaient convenu de toujours faire ces interviews à plusieurs, de toujours être minimum deux pour s'épauler, idéalement l'équipe dans son ensemble. Ils avaient développé plusieurs stratégies pour naviguer dans ces moments, certains de leurs combats étaient moins bien planifiés. Tony était la majorité du temps le chef d'orchestre de ces séances. Avec le temps, Steve avait – à sa grande surprise – compris que son ami méprisait tout autant qu'eux ces moments et les questions idiotes ou voyeuristes qu'on leur servait. Mais il savait naviguer avec grâce dans ces moments, ménager les susceptibilités des journalistes et respecter les limites de ses coéquipiers. Steve était peut-être le leader des Avengers mais Tony était clairement le leader des interviews.

La séance du jour avait pour but de présenter à la presse et à la population leurs dernières missions, le public avait besoin de transparence quant à leurs actions. La sonnette d'alarme avait été tirée par Tony quelques mois plus tôt, quand le SHIELD avait menacé de les mettre sous leurs ordres. Steve avait tout d'abord protesté mais il avait dû se rendre à l'évidence, rejoindre l'avis éclairé de son ami et, depuis, ces stupides conférences de presse étaient devenues bien plus courantes. Il se demandait parfois s'il s'y ferait réellement un jour.

Les questions s'étaient enchaînées jusqu'à arriver à ce moment de bascules où les journalistes cessaient prétendre s'intéresser au sujet de la conférence et posaient les questions qui expliquaient réellement leur présence. Des questions qui n'avaient aucun intérêt et portaient plus sur leurs costumes ou vies personnelles que sur leurs métiers de super-héros. Tony avait depuis plusieurs minutes complètement pris la main sur les échanges. A l'air absent de Nat', Steve savait qu'elle planifiait comment tuer chacune des personnes présentes en un temps record – un entrainement pour ne pas permettre à son esprit de rouiller, prétendait-elle. Clint avait débranché ses appareils auditifs cinq minutes auparavant et se contentait depuis d'hocher la tête à tout ce que Tony disait. Sam écoutait encore avec attention – et ennui – les échanges quant à Steve ... Steve planifiait sa soirée. S'il ne se préparait pas, Clint parviendrait encore à convaincre toute l'équipe de commander des ramens alors que ça faisait une semaine que lui rêvait de manger une – ou plutôt trois – pizzas. Il avait tout intérêt à préparer ses arguments s'il souhaitait avoir une chance de remporter la partie ce soir.

Ce que défend Captain AmericaWhere stories live. Discover now