Chapitre n°38 - Le retour en enfer...

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ZAHRIA,
Flash-back, 5 ans en arrière...

Les portes de ma cellule se referment derrière moi alors que les menottes viennent juste de m'être enlevées.

- Bon séjour parmis nous Anastasie Volkof. Dit le gardien en souriant.

- Merci beaucoup, bel homme. Je lui réponds.

Ses yeux noirs brillent de cette lueur perverse qui me donne envie de lui arracher les yeux. Les hommes sont tous les mêmes, des êtres sans cervelle qui réfléchissent seulement avec leur pénis. Ils se croient supérieurs à nous les femmes parce qu'ils possèdent un truc entre les jambes, mais si ce n'est que ça alors je les leur arracher pour les foutre en porte clé, moi y a pas de soucis.

La faiblesse des hommes est simple, ce sont les femmes et je me fais un plaisir de jouer avec cette faiblesse comme je m'amuse à jouer avec leur corde vocale.

- Tu sais, je pourrais, si tu le souhaite bien sûr, rendre ce moment un peu plus agréable, pour toi comme pour moi. Dis-je d'une voix aguicheuse.

Je m'avance vers les barreaux de la cellule et passe mes bras autour de sa nuque. Il papillonne plusieurs des yeux alors que son front commence à briller de transpiration.

- Euh...oui...enfin oui pourquoi pas. Bégaie-t-il.

- Dans ce cas, rends-moi un service tu veux ?

- Tout ce que tu veux, ma belle .

- Meurt en silence !

Je ne lui laisse le temps de rien que je resserre ma prise sur sa nuque et le tire vers moi. Je tire de toutes mes forces sur sa nuque contre les bateaux de la cellule. Évidemment, il se débat aïs dans cette situation je suis en position de force, il ne peut rien faire si ce n'est arrêter de bouger pour accueillir la mort qui vient le chercher. Le bruit de sa nuque qui se craque se fait entendre dans toute la cellule, son corps se relâche complètement et je hausse un sourcil.

Déjà ?!

Tenant son corps sans vie d'une main, je fouille dans la poche de son uniforme et récupère les clés dans sa poche. Je le laisse ensuite tomber au sol alors que je fais tourner les clés entre mes doigts.

Je regarde du coin de l'œil le cadavre au sol et souffle avant de me baisser, le saisir par le col et de frapper les bureaux avec sa tête pour alerter les autres gardes.

- EH OH ! Votre pote est dead là faut venir le chercher ! Je crie.

Trois gardes arrivent vers ma cellule et écarquillent les yeux en voyant le corps au sol, l'un d'eux se baisse alors que je me relève, mettant les clés dans ma poche arrière. Il place deux doigts sur son cou et secoue la tête négativement pour annoncer qu'il est bel et bien mort.

- C'est toi qui as fait ça ?

- Peut-être, peut-être pas, je sais pas. Je me moque ouvertement de lui.

- Tu es ici pour 30 ans Volkof, ne croit pas que la Bolivie est la même chose que la Russie, c'est encore pire.

- En un mois, je te fais la promesse que je serais dehors. Je lui dis.

- Et moi je te fais la promesse que tu ne tiendras pas un mois ici, tu mourras violée et tabassée par ces hommes.

- Très bien. Je réponds.

Il hoche la tête, les deux autres se saisissent du cadavre et le traîne jusqu'à ce qu'ils disparaissent de mon champ de vision.

Je me recule et tombe sur le lit dur, en regardant le plafond dont plusieurs tâches dont je ne veux pas savoir l'origine sont bien visibles. Je souris en faisant tournoyer les clés dans ma main.

𝐓𝐇𝐄 𝐁𝐋𝐎𝐎𝐃𝐘 𝐃𝐀𝐍𝐂𝐄...[Non Corrigé]Where stories live. Discover now