𝐓𝐇𝐄 𝐁𝐋𝐎𝐎𝐃𝐘 𝐃𝐀𝐍𝐂𝐄...[Non Corrigé]

Chapitre n°39 ‐ Kremlin...

ZAHRIA,

Je fais craquer ma nuque quand le jet se pose sur le sol russe. Emma et moi sortons et je suis tout de suite accueillie par les températures hivernales de ce pays. C'est bien différent de l'Italie ou de la Sicile.

Je suis de retour dans mon pays.

- Nos valises seront directement emmenées au domaine. M'informe Emma.

Nous traversons donc l'aéroport pour arriver dans le parking, un homme s'y trouve, devant une magnifique Porsh noir, il est habillé d'un costume noir, d'une chemise blanche et d'une cravate de même couleur que sa veste. Ses cheveux blonds coiffés à la militaire et ses yeux aussi bleu que les miens.

- Bienvenue en Russie, madame Volkoff. Dit-il en s'inclinant.

- Ludovic, heureuse de te revoir comment vas-tu depuis toutes ses années ? Je demande.

- Très bien, je suis maintenant père de trois magnifiques petites filles et ma femme se porte à merveille.

- Tant mieux alors ! Allons-y.

Il hoche la tête et nous entrons dans la voiture, je n'ai pas besoin de parler qu'il se met en route, il sait déjà où nous allons. Emma me parle mais je ne l'entends qu'à moitié, je regarde le paysage. J'ai passé dix-neuf dans ce jet, ils doivent déjà être réveillés depuis longtemps. Ils doivent se demander où je suis ou peut-être qu'ils sont déjà en train de me chercher ?

Arrête de rêver ! Pourquoi ils te chercheraient ? Tu n'est rien à leurs yeux.

RIEN !

Je sors mon téléphone de ma poche et écarquille les yeux en voyant le nombre d'appels manqués, tous de Hazrael, plus de cent cinquante appels en absence et une centaine de messages, tous de lui aussi. Pendant le vol, j'ai réussi à faire en sorte qu'ils ne puissent pas retracer le téléphone et ne me retrouve pas. Pour l'instant mon plan est simple, récupérer mon frère, tuer une bonne fois pour toute ce fils de pute et reprendre mes activités et cela jusqu'à ma mort.

Le téléphone vibre une nouvelle fois et je jette un regard au message qui s'affiche.

Mon ours : " Bordel Zahria, tu es où ?! Je t'ai dis que tu ne m'échapperas jamais, je te retrouverai et cela même si je dois fouiller le monde entier ! "

Ou encore.

Mon ours : Zahria c'est bon, tu as voulue jouer maintenant c'est bon, reviens...

Et enfin.

Mon ours : Zahria je te jure que si tu ne te ramène pas rapidement à la villa, je te tue d'accord ?! Je vais te buter bordel !

Je souffle en éteignant mon téléphone. Je mets ma tête en arrière et me pince l'arrêt du nez.

- Zahria ça va ?

Arrêtez avec cette putain de question !

Arrêtez bordel !

- Oui, bien sûr. Je lui réponds en souriant.

Elle ne me répond pas, se contentant de m'offrir un maigre sourire. Le reste du trajet se déroule dans le silence des plus totales avant que nous arrivions devant le Kremlin, l'endroit où siège le président, Viktor Volkoff, mon oncle.

Je sors de la voiture et les gardes écarquillent les yeux en me voyant, cela fait cinq années que je n'ai pas remis le pied dans ce pays.

- Что ж, неужели мы забываем о вежливости? ( Et bien alors, on oublie la politesse ? ) Je demande

Aussitôt, ils s'inclinent.

- Простите нас, мэм! ( Excusez-nous madame ! ) S'écrivent-ils en coeur.

- Voilà qui est mieux. Je souris en passant devant eux.

Emma me suit de près alors que nous entrons à l'intérieur du Kremlin. Rien n'a changé, de l'or pur orne les murs, des lustres sertis de diamants pendent au plafond, des tableaux d'ancien président et un grand tapis rouge et or se trouvent au sol.