Au-delà des larmes [en pause]

PRÉAMBULE

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À toutes les âmes brisées qui pensent ne jamais mériter l'amour, ce livre vous est dédié.

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Dans un monde où règnent la désolation et
l'exaltation, la vie, autrefois synonyme de
résurrection, n'est plus qu'un fil d'un amour bafoué par ceux qui l'habitent.

De nombreux péchés ont été commis, des sanctions ont été prises dans le but de limiter les dégâts causés par les humains. Le monde dans lequel ils étaient plongés n'était qu'une utopie sombre et désertique, et pourtant ils y croyaient à ce mensonge jusqu'au bout.

Le monde va mal, et ça tout le monde le perçoit, seulement le destin en décide autrement.

Il ensevelit la terre entière dans un cataclysme en liant deux personnes aux âmes brisées.

Elle, Séraphina Evans, était une femme qui dansait avec ses propres démons sous la réalité illusoire, où personne ne pouvait ni entrer pour la sauver ni sortir pour échapper à son monde factice.

Lui, Lucas Sullivan, était un homme qui sombrait dans un monde où la lumière n'existait pas, où l'amour s'évaporait à mesure qu'il tentait de s'y accrocher pour donner sens à sa vie.

Tous deux étaient brisés par la vie, par leurs actes et ceux de leur entourage.

Cependant, ils flirtaient parfaitement avec leurs passés désastreux, faisant croire à l'humanité qu'ils étaient heureux.

Mais la nuit, lorsque le soleil se couche, ils se laissent mourir dans leur souffrance jusqu'à ne plus vouloir vivre.

Elle était sa saison, d'hiver dans son jardin, couchant avec son âme dans l'obscurité, tandis que lui était sa saison de printemps, la lumière dont elle avait besoin pour vivre.

Elle est son commencement, et lui, sa fin.

Mais ne savons-nous pas déjà que tout début de relation a une fin ?

Qu'elle soit tragique ou non, mais eux, ils l'ignoraient.

— Mon âme ainsi que la sienne s'enlacent dans la nuit de notre chaos jusqu'à en faire qu'un, et j'adorais ça, avait-il dit amoureusement.

— Mon corps recouvert de cicatrices me répugnait, mais à ses yeux, j'étais la plus belle œuvre d'art qu'il ait jamais admirée. Alors, il les embrassait pour me faire comprendre qu'il m'aime telle que je suis, avait-elle dit tristement.