Chapitre n°41 - La lettre...

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HAZRAEL,

Elle est partie.

Elle s'est putain de baré !

Je suis le dernier à m'être réveillé. Tous les autres étaient déjà en train de chercher Zahria alors que Cinthya persistait à me réveiller.

Quand je n'étais enfin plus sous les effets de la drogue qu'elle avait mis dans nos plats, j'ai de suite demandé ce qu'il se passait. Ils ne voulaient pas me le dire alors j'ai commencé à la chercher partout.

Ses vêtements n'étaient plus dans son dressing, son lit était fait, et son odeur de cerise ne flottait plus dans l'air.

Comme s'il n'avait jamais été là.

- Elle ne peut pas être bien loin Hazrael, ne t'inquiètes pas. On finira bien par la retrouver. Essaie de me rassurer Louis.

- Ça fait deux jours que vous me répétez la même chose. Je souffle, assis sur mon fauteuil derrière mon bureau.

Louis souffle à son tour.

- Je sais Hazrael mais ce n'est pas en regardant cette lettre une centaine de milliers de fois que la réponse apparaitra.

- Et qu'est-ce que je dois faire hein ?! Dis le moi bordel ! Zahria est introuvable en Sicile comme en Italie ainsi qu' à Los Angeles, je sais quoi faire. Tu comprends ?! Je sais pas ! Je crie en me redressant vivement.

- Crier ne résoudra rien ! Crie Louis à son tour avant de sortir de la pièce.

Je passe la main dans mes cheveux, les détachant. Mon regard est attiré par le bout de papier qui se trouve devant moi, une lettre pour moi. De Zahria à moi. Et comme à chaque fois depuis deux jours, je ne peux m'empêcher de relire ses mots.

"Si tu lis cette lettre c'est que je suis partie depuis un bon moment déjà. Si tu lis ces mots cela veut dire que j'ai fais mon choix, aussi dur soit-il, c'est le mieux pour tout le monde.

Tu dois sûrement ne pas comprendre ces mots et au fond de moi, j'espère que tu ne les comprendras jamais. Seulement je sais que cela est impossible...

Tu disais que jamais tu ne me laisserais partir, que jamais je ne pourrais t'échapper et que tu gagnerais toujours.

Cette fois-ci, je suis partie, je t'ai échappé et j'ai gagné.

C'est drôle n'est-ce pas ?

Je sais déjà qu' en ne me trouvant pas tu as dû mettre sans dessus dessous ton bureau et la chambre que j'occupais, que tu as envoyé plusieurs de tes hommes à ma recherche.

Cependant je ne veux pas que tu me retrouve alors ne le fais pas et même si par miracle tu arriverais à me retrouver, je te laisserai pas m'atteindre et me faire perdre en vu mon objectif premier.

Pas encore...

Alors rend moi un service Hazrael, faisons comme si nous ne nous étions jamais rencontrés."

Et à chaque fois que je lis cette dernière phrase, mon coeur me fait un mal de chien. Comment ose-t-elle oser partir comme ça ? Comment a- t-elle osé m'écrire une chose pareille ? Comment peut-elle me demander de l'oublier alors qu'elle hante mon putain d'esprit ?!

Elle n'a pas le droit ! Elle n'avait pas le droit de partir comme ça !

Elle est partie comme ma mère l'avait fait.

𝐓𝐇𝐄 𝐁𝐋𝐎𝐎𝐃𝐘 𝐃𝐀𝐍𝐂𝐄...[Non Corrigé]Where stories live. Discover now