Contrat

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Point de vue de Josh

La voiture empestait le poivre. Non pas que je n'aime pas le poivre. Mais mon nez a tendance à rattacher les odeurs et les sentiment.

Le poivre c'est l'odeur de la peur pour moi.

La voiture empestait ma peur constante.

J'etait assis à côté de mon père. Le chauffeur nous conduisais chez les Castel-Briand. Pere n'avait pas voulu me dire pourquoi, il ne cédait pas.

Ça n'avait rien de bon.

Je n'avais toujours pas dit à Venise ce qui c'était passé hier.

Comme toujours je fuis. J'attends de me retrouver au pied du mur.

Une petite voix dans ma tête qui sonnait étrangement comme la voix de Gaspard me disait :

Fait attention, si tu ne lui dit pas tu vas la perdre. Tu vas perdre la seule personne qui t'ai jamais aimé...

Et je savais que cette voix avait raison. Je mentais, je cachais la vérité à une fille qui avait tout fait pour que je lui fasse entièrement confiance.

Le bruit des pneus qui crissaient au moment d'arriver devant le château des Castel-Briand me sortit de mes pensées.

Cette demeure appartenait à leur famille depuis des lustres d'après père. Les Castel-Briand était une famille plus importante, et plus fortunée que nous ne le serions jamais.

Mais cela n'avait guère d'importance pour père, il n'attendait qu'une chose, que notre nom soit associé au leur. Et ce grâce à moi.

Un majordome en costume vint nous accompagner jusque dans le grand salon.

Le père de Constance et cette dernière nous attendait, assis côte à côte.

Après avoir serré la main de monsieur Castel-Briand, je m'avance vers constance qui me glisse à l'oreille une phrase qui me ramena subitement à l'odeur du poivre.

- Je croyais que tu sortais avec Venise Josh, elle ne m'avait pas dit que vous aviez rompu...

J'esquivais sa question en allant m'assoir devant la table basse ou trônait un document. Je n'arrivais pas à lire les termes depuis ma place mais je me retourna vers mon père en fronçant les sourcils.

- Josh, Constance chérie, nous sommes ici pour enfin signer ce contrat laisser à l'abandon depuis trop d'années.

Mes sourcils s'arquèrent automatiquement au mot « contrat ».

Mon père serra la main du père de constance, et pris le stylo que celui ci lui tendait.

Il s'avança et signa sans même lire les conditions.

Je m'approcha et commença à lire, des mots comme « obligation », « dot », ou encore « exécutant » revenait sans cesse, tout comme mon prénom.

C'est à cet instant que je compris. Père était en train de me vendre. Il signait ce contrat, que je m'apprêtais à signer également, pour m'obliger à me marier à constance, pour éviter que je recule et que je me désiste.

Les yeux des personnes présentes dans la salle commencèrent à me fixer, la sensation de regards sur ma nuque était plus que déplaisante.

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