ATTAL X BARDELLA

Pardon et remord .

Gabriel : Mais tu ne peux pas me demander ça. Tu m'ignores, tu me détestes, et tu me demandes de te choisir toi après un simple baiser à mon copain ?? Qu'est-ce qui ne va pas chez toi ??

Jordan : Bien. Tu as fait ton choix, aussi médiocre que ton parti politique. Suis-le.

Gabriel : Quoi, mais non !

Jordan : Suis-le.

Gabriel : Je ne peux pas.

Jordan : Pourquoi ?

Gabriel : Parce que c'est toi que j'aime, Jordan. C'est toi et personne d'autre depuis toutes ces années.

Jordan : Ne me mens pas, dit-il, les larmes coulant de ses beaux yeux marron.

Gabriel : Je ne te mens pas, Jordan.

Jordan : Ce n'est pas vrai, parce que moi, réellement, depuis toutes ces années, je ne t'ai jamais oublié. Je savais que c'était toi qui allais débattre avec moi il y a trois mois, car je suivais tes actualités, ta vie, ton histoire. Mais toi... toi, tu n'as jamais fait ça avec moi. J'étais devenu une histoire du passé pour toi, tu n'as jamais essayé de me recontacter...

Gabriel : Toi non plus, Jordan. Tu ne m'as pas envoyé de message, de mail, tu ne m'as pas suivi sur les réseaux. Tu as juste regardé mes comptes. Je t'ai toujours aimé, mais j'ai dû tourner la page. Enfin, j'ai essayé. Je me disais que si nous nous étions séparés, c'était le destin... mais si nous nous sommes recroisés par hasard, c'est que c'était le destin aussi. Je ne veux plus jamais te perdre, Jordan, plus jamais, tu m'entends ? Tu es l'homme de ma vie depuis ma jeunesse.

Jordan : Je t'aime.

Gabriel : Je t'aime aussi.

Ils s'embrassèrent langoureusement et partirent en direction de la villa de Gabriel où ils passèrent la nuit. Le lendemain, Gabriel et Stéphane rompirent.

Plusieurs jours, mois et années plus tard, leur relation était comme au premier jour. Devant les citoyens et les télévisions, ils étaient adversaires et ennemis, mais une fois les caméras coupées, ils se retrouvaient et partaient ensemble, à l'abri et loin des regards mais près du cœur.