Fruit Défendu

chapitre

_ Alors ! Qu'est-ce que tu me veux, elle dit à peine s'être rechangée.

_ Tu te souviens de mon rendez-vous avec lui. Eh bien, il s'est tenu, il m'a invité dans l'une des plus somptueux hôtel de la ville, m'a accueilli au salon vip et gaspillé plus d'un demi million, dont il n'a même pas pu en profiter, rien que pour montrer le difference d'écart. Il m'a ensuite soufflé des conditions que je ne pouvais feigner ignorer, soit j'arrête de te voir, où courir le risque de tout perdre.

_ Et t'as décidé de plier à ces ordres, de devenir son léche bottes.

_ J'ai décidé d'être égoïste, de ne penser qu'à moi, en jouant la carte de l'assurance. Je ne pouvais tout simplement pas faire fi de sa puissance, ni de son influence, le gars est balaise.

_ Eh bien non, tu ne t'es pas seulement limitée à couper les liens avec moi, tu es même devenu son ami.

_ Je dirais que c'était en quelques parties pour le bien de tout le monde, si je réussissait à cultiver des liens d'amitié sincère, il penserait à moi dans toutes les décisions qu'il entreprendra à ton propos.

_ Arrête de me mentir, tu l'as fait pour ton propre compte, tu n'est tout simplement qu'un arriviste.

_ Bon admettons, pour toi, c'est agir en arriviste profitant de la première des occasions. Mais je n'ai fait comme toujours que suivre mon cœur. C'est lui qui me dicte les batailles à mener, à ignorer et à négocier, et pour un millier de fois, il m'a encore donné raison, j'ai fait le choix qui semblait être le meilleur pour tout le monde et même pour toi, car il a décidé de ne plus t'harceler.

_ Sérieux! Fit-elle d'un air émue. Dorénavant, je pourrais souffler et me balader sans  ce lourd pressentiment d'être toujours en danger. Et dire qu'il m'arrivais d'avoir cette lourde impression d'être surveillée partout où j'allais.

_ Disons que j'ai réussi à sortir le bon côté du gars, il avait justement manqué de ce quelqu'un qui lui remettait dans les rails en cas de dérapage, mais il n'a jamais été mauvais.

_ Alors je vais devoir te remercier pour avoir pu convaincre Beydi.

_ je ne m'accorderai pas le mérite, puisque j'y suis aucunement pour grand chose. Bref, je crois que je t'ai passé son message, alors je me retire.

Je me levais aussitôt et pris la porte, je ne pus la franchir lorsque j'entendis sa voix ;

_ Tu pars déjà, tu me donnes même pas le plaisir de te renvoyer et que tu te mettes à me supplier, et que je te pardonne en te proposant un super délicieux dîner, les crustacés comme tu les aimes.

_ Je ne veux justement pas abuser de ton temps, t'as bien été clair dès le début.

_ Je comprends pourquoi t'es toujours célibataire, tu prends les choses comme tu les a entendu. Alors qu'avec les femmes, il faut toujours chercher à comprendre, le sens figuré du terme.

_ Je n'ai pas le temps à ce jeu. J'aime quand les choses sont claires. Quand je souhaite quelque chose, je le dis de la plus claire des manières possible, c'est ainsi que je souhaite que les gens agissent avec moi, j'aime pas les devinettes.

_ Alors, ça te dirais de me rejoindre pour le dîner, je tiens à te remercier proprement pour m'avoir sauvé des griffons de ce pervers sexuel en te préparant ton plat préféré.

_ Je te le répète encore, je n'y suis pour rien, de plus t'es nullement  pas obligé de me remercier, n'oublie pas que je te dois des années hospitalité, je fus un bref pause.

_ Bon vu que tu insistes, je serai obligé d'accepter, étant donné que suis gentleman et je ne décline jamais l'invitation d'une femme. D'ailleurs, je n'ai rien goûté depuis la descente, ceci m'épargnerai de quelques minutes de cuisson, dis-je avant qu'elle ne change d'avis.