Fatima : Un destin non voulu ~Tome 2 ~

Chapitre 4

*Pdv de Fatima*

Je me suis réveillée très tôt aujourd'hui pour me préparer à aller à cette fameuse réunion de famille. J'ai pris un moment pour admirer mon fils, Ahmet, endormi sur le canapé, ses petites mains serrées sur son doudou. Mon cœur se réchauffait en le voyant paisible, mais une vague d'angoisse m'a envahie à l'idée de ce qui m'attendait. Nous étions en route vers la maison familiale.

En arrivant devant la maison, un mélange d’excitation et de nervosité s’est emparé de moi. Je me gare et sors de la voiture avec Ahmet à mes côtés.

Je sonne à la porte et c'est ma cousine Aïda qui m'ouvre. Elle est la fille d'un des frères de mon père. Ahmet se jette dans ses bras heureux, je lui fais la bise

Aïda : Mon amour cv ? Dis donc t'as bien grandi

Ahmet : Oui je suis devenu un homme maintenant

Aïda : C'est bien vrai

Il montre ses biceps de chaton fièrement et on éclate de rire

Aïda : C'est ton portrait tout craché ce petit

Moi : J'en doute pas

Je remarque que quelque chose la préoccupé

Moi : Ahmet vas jouer avec Sira et Omar

Ahmet : D'accord mama

Il court à l'intérieur de la maison

Moi : Qu'est-ce que t'as Aïda ?

Elle me prend la main mais au moment de me dire quelque chose tante Soukeye arrive

Soukeye : Fatima on t'attendait

Moi : Euh il s'est passé quelque chose ?

Soukeye : Tes oncles vont discuter avec toi de quelque chose de très important ! Ils sont entrés de t'attendre dans le salon

Je me demande bien de quoi il s'agit.

Moi : Aïda on se parle après

Elle me sourit et je suis tante Soukeye dans le salon. Je leur salut et va m'asseoir en face d'eux stressé. Ils avaient l'air grave sérieux

T. Malick : Fatima, c'est vrai qu'on a pas toujours été là pour toi parce qu'on t'a tenu responsable de la mort de notre frère, ton père et tu sais on te considère comme notre propre fille c'est pour celà on a prit la décision de te marier… et ce sera ce samedi

Je le regarde choqué presque incapable de parler

Moi : Samedi ? Mais… pourquoi si vite? Je ne comprends pas…

T. Moussa : C’est ainsi. Tout est déjà arrangé. Ton futur mari viendra ici aujourd’hui pour faire ta connaissance ! Dit il sous un ton calme mais autoritaire

J'avais le souffle coupé, une panique montante

Moi : Aujourd’hui ? Vous voulez dire… qu’il va venir aujourd’hui? Et… samedi… c’est dans quelques jours ! Vous ne pouvez pas me forcer à faire ça !

T.Moussa : Ce n’est pas une question de force, c’est une question de devoir. C’est une union qui profitera à notre famille, et tu dois t’y plier. Avec un ton froid

Après un moment de silence, je prends une profonde inspiration

Moi : Très bien. Je vais en parler avec Ahmet d’abord. C’est mon fils, et il mérite de savoir ce qui se passe. Nous déciderons ensemble